Fabien Bellat est docteur en Histoire de l’Art de l’Université Paris X. Après avoir enseigné au Canada (2010-2012) et en Russie (2013-2015), il a été jusqu’en 2023 maître de conférences associé à l’Ecole nationale d’Architecture Paris Val de Seine. S’il reste chercheur au laboratoire EVCAU de cet établissement, il enseigne désormais à l’Ecole nationale d’architecture de Lille.
Travaillant aussi pour les musées, il a coopéré à l’équipe scientifique de l’exposition Le Nôtre au Château de Versailles en 2013. Ensuite, pour le Musée d’Architecture de Moscou, il a été commissaire en 2014 d’une exposition sur la ville nouvelle de Togliatti. Il a aussi été en 2018 le commissaire d’une exposition sur la reconstruction de Varsovie, présentée à l’Académie polonaise des Sciences à Paris.
Comme chercheur, il a participé à de nombreux colloques à travers le monde : notamment en France à l’Université de la Sorbonne, en Russie à l’Université Lomonossov, aux Etats-Unis à l’Université de Princeton, en Angleterre à l’Institut Royal des Architectes, en Chine à l’Université d’Hangzhou, en Italie à l’Université de Bologne…
Il a publié plusieurs livres : Amériques-URSS Architectures du défi (éditions Chaudun, 2014), Togliatti, une ville nouvelle en URSS (version russe chez Tatlin ; version française aux éditions Parenthèses, 2015), CCCP 67. Un monument à la guerre froide (éditions B2, 2018), et Ambassades françaises du XX° siècle (éditions du patrimoine, 2020). Son ouvrage Minsk, une double reconstruction est pour le moment seulement disponible en russe (éditions Kuskovo Pole, 2020).
Ses derniers travaux portent plus sur l’urbanisme et les métissages culturels en Asie centrale : son livre sur Douchanbé, la capitale du Tadjikistan, a été publié en français en 2022 par les éditions berlinoises Galda Verlag. Son prochain ouvrage, sur Bishkek, la capitale du Kirghizistan, est prévu en français aux éditions AAM, et en allemand. En effet, il s’agit là d’une coopération diplomatique franco-allemande, initiée côté français par l’ambassade, et côté allemand par l’Institut Goethe.
Enfin, depuis 2022, Fabien Bellat multiplie les initiatives sur le patrimoine ukrainien, dans l’objectif de mieux faire connaître la culture ukrainienne en général, et éventuellement contribuer aux réflexions sur la future reconstruction en Ukraine.
Si plusieurs de ses travaux comme chercheur portent sur les territoires de l’ancienne Union soviétique ou du Bloc de l’Est, Fabien Bellat souhaite au passage apporter une vision différente de la créativité du XX° siècle. Ceci en s’intéressant par exemple à des scènes créatives souvent méconnues à travers la planète, et en confrontant des édifices de conception traditionnelle aux expériences plus novatrices d’alors.
Pour lui, partager les merveilles culturelles cachées de plusieurs pays est la meilleure récompense d’une vie consacrée à la recherche. Le savoir devrait être partagé avec tous !