Nos sociétés occidentales poussent à la surconsommation.

Les malls sont devenus nos sanctuaires des samedis après-midi… « Gloire à toi, O marque sacrée et vénérée, je t’adore, que ferais-je sans toi ! ».

Au final, on a honte de l’échec. On a honte de ne pas gagner d’argent, et on a aussi honte de se contenter de peu… et les marques s’imposent comme des dictatures dans les cours de récré, dans les rues, et sur nos panneaux publicitaires de plus en plus nombreux et sophistiqués.

Pourtant

Dès lors que l’on voyage ailleurs, on réalise que d’autres peuples arrivent à se contenter de peu justement… certainement ces peuples sont-il connectés à d’autres dimensions que les dimensions purement matérielles comme les dimensions du cœur et de l’esprit, les dimensions du cœur et de l’intérieur.

Alors, on me questionnait récemment, et le bonheur c’est quoi ? Françoise, si tu écrivais sur le bonheur… Ohhh ! vaste sujet. Tout le monde n’aurait pas la même réponse… Pourtant je reste persuadée que chacun a la même réponse…

Comment trouver le bonheur, la paix ? Qu’est-ce qui rend un individu heureux ? L’amour, et le fait aussi d’évoluer dans un environnement en paix, et certainement de faire de sa vie ce que l’on aime faire, ce qui donne du sens à sa vie…

Vous me direz… quid du confort ?

Evidemment, le confort est tellement agréable. Mais qu’est-ce que le confort sans amour ? Le confort sans amour est une prison dorée, dont il est d’ailleurs très difficile de sortir.

Et Qu’est ce que l’amour sans confort ? C’est un espace d’espoir, rempli de joie, où l’on parvient à surpasser le manque de confort.

Et d’ailleurs où sont les limites du confort ? Les uns se contenteront de rien, et les autres ne seront satisfaits de beaucoup… Cette notion et sa perception sont tellement personnelles.

Mais pourquoi devrait-on opposer les deux, d’ailleurs ? Il est bien heureusement possible d’avoir les deux.

Trouve-t’on le bonheur dans l’argent, le confort, où y trouve t’on plutôt une satisfaction présente ?

Est-ce en cherchant le défi, d’aller toujours plus haut, toujours plus loin, en dépensant plus ? Le plus appelle le plus … une voiture plus puissante, une maison plus grande, un défi plus grand… des marques , des bijoux, des « m’as-tu-vus » par ici, et par là…

Est-ce en dépensant toujours plus d’argent, aller dépenser cet argent dans des marques pour satisfaire l’image et l’égo nourris par la publicité… et le CAC40 ? Car si on analyse vraiment bien les rouages de la société de consommation… les sociétés cotées en bourse doivent des comptes et doivent satisfaire des objectifs toujours plus hauts pour rester dans la course… et pour cela, vendre plus, plus cher, générer plus de revenus, plus de profit, mettre plus de pression sur les employés, et pour cela être présentes sur les marchés de la Bourse comme dans les médias…

Comment faire valoir sa marque, si celle-ci n’est pas connue… le marketing, le marchandising, le labelling, le branding, le finsihing, le sponsoring, autant de « ING » étudiés dans les écoles de commerce… pour faire de nous tous des « victings ». La société de consommation génère des burn-out côté salariat, de la surconsommation d’anti-dépresseurs, des pollutions diverses, côté environnement, du gaspillage à échelle mondiale… des victimes de la mode, de l’obésité. Internet accélère les échanges, et les arnaques, le dark net les trafics, la prostitution, et désormais l’ingrédient IA dont chacun vante les mérites s’ajoute à ce boubliboulga vomitif…Pardon Casimir, pour encore aller plus vite, pour plus de … je ne sais quoi encore !

Les gens dans l’ensemble sont-ils plus heureux ?

La sécurité est évidemment essentielle, mais l’apologie du luxe est une quête qui mène à l’esclavage d’aujourd’hui.

J’apprécie le confort matériel pour ce qu’il est, éphémère et fragile. J’apprécie ce que j’ai, l’amour autour de moi, et la beauté de la nature.

Je tâche de donner un sens à ce que j’entreprends, et de donner aux autres.

Je refuse d’être une « victing », et je place mon bonheur à l’intérieur de moi, et non à l’extérieur. Et vous ?