Le soir du 21 juin 2021, un enfant de 21 mois disparaissait de sa chambre au Nord de Florence. Après deux jours de recherche des divers corps de police et de la population locale, un journaliste a entendu un gémissement. Il a arrêté une patrouille de police. Le policier a pensé à un cri d’animal … mais il est allé vérifier. Et il a retrouvé l’enfant, sain et sauf dans un escarpement de broussailles, à 3 km de distance de sa maison. Comment l’enfant est-il arrivé là ? Le mystère persiste et l’enquête est en cours. L’enfant a été restitué à ses parents.

En Belgique, le 24 juin 1995, il y a vingt-cinq-ans déjà, Julie et Mélissa, fillettes de dix ans ont disparu. Le policier qui perquisitionnait la maison où les fillettes étaient séquestrées, derrière un panneau mobile dans les caves, avait lui aussi entendu des voix d’enfants. Il en avait déduit qu’il s’agissait d’enfants dans la rue. Personne n’a vérifié s’il y avait effectivement des enfants à proximité dans la rue. Un mois plus tard, les corps de Julie et Mélissa ont été retrouvés dans les caves de cette maison. La suite est connue. Les enquêtes judiciaires n’ont pas démasqué le réseau polycriminel qui entourait Marc Dutroux, et les circonstances du décès des deux enfants n’ont jamais été élucidées.

Depuis lors, les polices ont été fusionnées et plus personne n’exerce ni contrepouvoir, ni contrôle sur les comportements des policiers. Après vingt ans de “réductions budgétaires”, faute de moyens, de volonté et d’indépendance, la magistrature est paralysée et plie devant des intérêts de toutes natures. La confiance des citoyens envers leurs gouvernements en poupées russes est au plus bas.

La Belgique a un taux d’homicide similaire à celui de la Serbie et de la Bosnie-Herzégovine (source Eurostat, 2018). Dans l’Union Européenne, seules Lettonie, Lituanie, Estonie, Finlande et Chypre ont un taux d’homicide/100.000 habitants supérieur à celui de la Belgique, que suit la Roumanie. De surcroit, “chaque année, quelques 75 homicides passeraient inaperçus, camouflés derrière l’officiel "décédé de mort naturelle"1. Pour répondre à ce problème, problème de sécurité publique qui conditionne aussi la confiance du citoyen dans ses institutions, “le ministre (de la justice, 2011) relaie la Recommandation n°99 du Conseil de l’Europe, relative à l’harmonisation des règles en matière d’autopsie médico-légale, qui préconise qu’en cas de décès non naturel, manifeste ou suspect, les autorités compétentes fassent procéder à l’examen des lieux et à une autopsie par un médecin légiste habilité”. Dix ans plus tard, manifestement, rien n’a changé.

Le 19 mai 2021, la police belge diffusait ce signalement :

Le lundi 17 mai 2021, Jurgen Conings, un homme âgé de 46 ans, a quitté au matin son domicile situé à Dilsen-Stokkem. Il s’est rendu à son travail. Depuis, il ne s’est plus manifesté. Sa voiture a été retrouvée le 18 mai 2021 vers 18h à Niel-bij-As dans un bois situé à proximité de la chaussée de Lanklaar. Jurgen Conings mesure environ 1m80 et est de corpulence musclée. Il est chauve et arbore des tatouages, notamment aux bras (au-dessus du coude). Au moment de sa disparition, il portait un T-shirt de marque T. (couleur foncée). Il pourrait être en possession d’armes à feu. En cas d’identification, il est demandé de prévenir sans tarder la police, sans aller au contact avec l’intéressé. Il est demandé à Jurgen Conings de se rendre au plus vite au commissariat de police le plus proche. Si vous avez vu Jurgen Conings ou si vous connaissez l’endroit où il se trouve, veuillez prendre contact avec les enquêteurs au 0800...

Quant à la presse, elle précisait qu’il s’agissait d’un militaire entrainé et armé, proche de l’extrême-droite. L’avis de recherche n’en disait mot. Un mois plus tard, on sait que ce dernier était signalé par l’Organe de Coordination pour l’Analyse de la Menace (OCAM) pour des “sympathies d’extrême droite”. Aucune communication des autorités ni sur la nature ni sur l’intensité de telles “sympathies”. On sait par contre que cette information n’avait pas été transmise aux autorités militaires hiérarchiques.

Pendant une semaine de manière ininterrompue, et ensuite de manière répétée et toujours aussi spectaculaire, chars blindés, hélicoptères, drones et plus de 400 hommes, policiers et militaires lourdement armés confondus, ont parcouru le même “périmètre de recherche” dans un Parc National proche du domicile du militaire disparu.

Très rapidement, sa voiture a été retrouvée et “on apprenait ce mercredi soir que quatre lance-roquettes anti-char ont été retrouvées dans un véhicule de type SUV utilisé par le militaire recherché”. Depuis quand cette voiture se trouvait-elle là ? Cela ne semble avoir intéressé personne. Pas davantage de communication concernant la recherche d’éventuelles empreintes d’autres personnes dans cette voiture retrouvée au milieu du Parc. Le militaire “utilisait cette voiture”, retrouvée quelques heures après sa disparition. Est-ce bien lui qui l’avait laissée là ? Un militaire entrainé laisserait-il des lance-roquettes dans sa voiture bien en vue ? S’il avait eu l’intention de s’en servir contre des personnes publiques, en aurait-il de surcroit informé la police, comme on le prétend2 ? Est-ce crédible ? Et dès lors, cette menace de “terrorisme” que les autorités publiques imputent au militaire, retrouvé suicidé, est-elle crédible ? Sans aucun doute cette menace est existante puisqu’il est établi que des armes de combats se sont échappées d’une caserne militaire. Mais cette menace ne serait-elle pas ailleurs que là où on l’a décrite, et toujours bien vivante ? Un militaire solitaire avait disparu “lourdement armé”, ou plus précisément en même temps que des armes lourdes, et les autorités publiques ont envoyé les blindés patrouiller dans un Parc National pour le retrouver. Qui, en réalité, avait peur de qui, et pourquoi ? Pour ne pas être contraint de poser ces questions, il eut fallu mener les opérations de recherche avec quelque cohérence.

Entrainé et expérimenté à l’usage des armes en circonstances de guerre, il aurait été établi que le militaire a retiré des armes de la caserne “pour un exercice de tir”. Il est aussi établi qu’il a disparu pendant cinq semaines. A aucun moment l’hypothèse d’un enlèvement n’a été émise par les autorités. A aucun moment l’hypothèse d’une manipulation d’une personne habituée à obéir aux ordres n’a été émise, manipulation qui aurait pu finir par l’élimination du témoin. Certains milieux savent faire pire.

La police a fait état de deux lettres adressées –on ne sait ni où, ni quand, ni comment-, l’une à son amie, et l’autre à la police (?). Il en ressortirait que le militaire aurait menacé un virologue belge au service du gouvernement (qui a amplement diffusé dans la presse ces menaces à son encontre), une mosquée (celle de Maasmechelen à proximité du parc a donc fait l’objet, pendant un mois, d’une surveillance rapprochée) et d’autres personnes qui n’ont jamais été publiquement identifiées. La population belge attend encore de connaitre la nature précise de ces menaces et le résultat de l’analyse graphologique de ces deux missives.

Pendant quatre semaines, parce que la voiture y avait été retrouvée, les blindés, les hélicoptères et les drones ont donc quadrié le Parc National, en vain. A partir de quel moment les chiens pisteurs ont-ils été utilisés ? Personne ne sait. Il fallut attendre trois semaines pour une première communication à ce sujet. Quant au signalement international, il n’a été lancé que le 22 mai 2021, cinq jours après la disparition. La possibilité que le militaire ait pu s’être réfugié auprès de complices n’a apparemment été envisagée qu’après quinze jours. De surcroit, ce Parc National fait frontière entre la Belgique et les Pays Bas, où l’on se rend donc sans difficulté à pied. Il est distant de 10 km de l’Allemagne, 10 minutes en voiture … Lorsque l’alerte de disparition a été lancée, le militaire pouvait déjà être très loin.

Aucune trace de l’homme recherché dans ce Parc National n’y a jamais été retrouvée, à tout le moins n’a jamais été communiquée au public. Après trois semaines, un sac avec des munitions a été retrouvé là où les policiers étaient déjà dix fois passés. Un sac au sujet duquel il a été déclaré “qu’il pourrait avoir appartenu à Jurgen Conings”, le parquet ajoutant que “le militaire en fuite l'aurait abandonné pendant sa cavale3”. Le problème, c’est qu’après trois semaines, le conditionnel était toujours d’actualité. Et que de même que concernant la voiture, rien n’a été dit sur d’éventuelles traces ADN, de quiconque, sur ces objets. Le parquet n’ignore pourtant pas que les armes sont en circulation libre dans cette zone du pays … Quant aux journalistes, ils ont été systématiquement tenus à l’écart des lieux perlustrés par les autorités.

Cinq semaines après sa disparition, le 20/6/2021, le corps du militaire a été retrouvé en état de décomposition à 150 mètres (sic) du périmètre de recherche tracé dans le Parc National parcouru pendant des semaines avec chars blindés, drones et plus de 400 policiers et militaires. Tous ces traceurs professionnels n’avaient rien vu, rien entendu, rien senti ? Ou n’avaient rien dit ? “Le corps se trouvait au pied d’un arbre, sur un talus, dont la vue était cachée par les fougères, un secteur du bois particulièrement difficile d’accès”, a déclaré le parquet. Curieux qu’on n’ait pas recherché un homme entrainé dans un terrain confinant la zone de recherche parce que ce terrain serait (… si peu –voir les photos-) difficile. Un bourgmestre à vélo aurait donc été le premier, le dimanche 20/6/21, à suspecter la présence d’un cadavre dans le bois, et un chasseur à vélo l’aurait vu et aurait filmé le lieu de sa découverte du corps sans vie.

Pour sauvegarder les preuves, photographier et filmer est un comportement naturel, sinon moralement obligatoire, en telles circonstances. On ne sait si le témoin a transmis ces preuves à la police, mais le Ministre de la Justice, très peu loquace sur les circonstances de ce décès, s’est par contre amplement exprimé sur l’instruction judiciaire que le parquet a ouverte à l’encontre de ce cycliste pour avoir transmis ces images à la presse : "Prendre et publier ces images est déplaisant et répréhensible. C'est inacceptable, … moralement répréhensible. Traçons clairement cette limite dans notre droit pénal".

Ouvrir une instruction judiciaire pour un “délit” inexistant dans le code pénal ? La question surgit d’elle-même : le ministre attaquerait-il le messager pour mieux occulter le message ? Il en serait arrivé à demander à l’Allemagne de récupérer ces images et de les faire retirer des sites internet qui les présentent. Qu’est-ce qu’elles démontrent donc, ces images, les seules à circuler sur le lieu, et donc sur les circonstances du décès et de la découverte du corps du militaire ? Aucun commentaire officiel à ce sujet.

Et dans le futur, quel citoyen s’aventurera encore à recueillir des preuves dont il vient à connaissance avant qu’elles ne risquent de disparaitre ? … D’autant que la compagne du militaire venait, la veille, d’être interrogée comme suspecte (elle ne serait en rien concernée par les faits). Désormais, les éventuels témoins préféreront sans doute se taire… dans cette affaire et dans d’autres.

Le manque de curiosité de la presse est aussi hallucinant. Les journalistes copient les dépêches des agences. Toutes les sources semblent autant de copiés-collés. Aucune discussion, aucune image circonstanciée, aucune information indépendante concernant le contexte et les circonstances des faits. Après des recherches spectaculaires, ce décès est traité en simple fait divers. Comme si ces circonstances étaient indifférentes pour la sécurité du pays, de l’Union Européenne et ailleurs, lorsqu’un militaire “d’extrême droite” opéré pendant des années dans des opérations conjointes de maintien de la paix, sort des missiles d’une caserne pour les laisser abandonnés dans une voiture au milieu d’un parc, puis disparait pour être retrouvé un mois plus tard suicidé à quelques dizaines de mètres des lieux perlustrés par toutes les forces du pays.

Qu’en déduire ? Les citoyens européens sont en sécurité ? Une alerte maximale a été lancée, en tout état de cause de nature à stresser encore davantage une population déjà ébranlée par les mesures qui se succèdent contre la crise sanitaire. … Après les policiers envoyés contre les promeneurs manifestants au Bois de la Cambre à Bruxelles en avril ’21, on voit des blindés sillonner pendant des jours un parc en Flandre. “L’Organe de Coordination pour l’Analyse de la Menace (Ocam) y a placé mercredi le niveau de menace à quatre, soit le plus élevé, concernant la fuite d’un militaire recherché depuis mardi après-midi”.

Toutes ces questions restent jusqu’à ce jour sans réponse. Trois jours après la découverte du corps par un passant un peu (trop) curieux, le parquet déclare que le militaire s’est suicidé par arme à feu. “Le pistolet utilisé pour le suicide a été retrouvé contre le corps du soldat, précise le parquet dans un communiqué ce lundi”. Parce que si on retrouve une arme à feu contre un corps compatible avec le tir qui a tué, c’est suffisant pour en déduire un suicide ? Les futurs assassins en Belgique retiendront cette leçon, … que ceux du passé ont de longue date apprise. Aucun message, aucune précision quant à l’arme qui a tué, à son propriétaire, à son origine. Ni quant à la compatibilité de la position du corps et de l’arme en cause. Faut-il encore ajouter que le lendemain de la découverte du corps, les badauds pouvaient déjà piétiner à loisir les environs … histoire d’effacer toute trace. Quand et comment le militaire est-il arrivé à cet endroit où on a retrouvé son corps le 21 juin ? Comment a t’il survécu depuis sa disparition le 17 mai, et pendant combien de temps ? Jusqu’à ce jour, l’autopsie ne permettrait pas de dire si le décès remonte à une ou à quatre semaines.

En tout état de cause, il n’y aura pas de procès. La récolte des preuves serait donc devenue inutile ? Cinq jours après la découverte du corps, le militaire, catholique, a été incinéré, et toute possibilité d’enquête ultérieure par la même occasion supprimée. Le parquet a autorisé l’incinération.

Restait à reconstruire un contexte “compatible”. Au lendemain de la découverte du corps de celui qui jusqu’alors était présenté comme un “rambo super entrainé”, comme un terroriste, opportunément requalifié “no vax”, déterminé à poursuivre son projet, voilà que l’on déclare subitement qu’il “n'était pas assez fort mentalement pour rester fugitif” (… les militaires apprécieront). Pour faire bonne mesure, pas un article sur le sujet qui ne se termine par : “Toute personne ayant des idées suicidaires peut contacter la ligne d'écoute du Centre de Prévention du Suicide, elle est anonyme, gratuite et disponible 24h/24”. Sic. Lavage de cerveau pour mieux imposer la thèse du suicide ? … Travail de journaliste …

Quant à ceux qui posent des questions, ils sont immédiatement qualifiés par les autorités relayées dans la presse de “partisan de la théorie du complot”, et de là, de “partisan de l’extrême droite” (!) … Sans se rendre compte que c’est précisément cette l’absence de recherches cohérentes, puis d’enquête décente sur les circonstances de ce décès, qui construisent l’hypothèse du complot, et qui nourrissent ce rejet des institutions propre aux mouvements l’extrême-droite. Reste à savoir pour qui et pour quoi.

Lorsqu’un gouvernement détruit la confiance de sa population, c’est pour toujours jusqu’à ce qu’il démontre concrètement et dans les faits qu’il la mérite à nouveau. Force est de constater que le gouvernement belge ne s’y est pas efforcé dans cette nouvelle affaire. Personne n’a oublié les expertises balistiques falsifiées d’armes utilisées par les Tueurs du Brabant et leur 27 morts qui, depuis les années quatre-vingt (1982-1985), attendent encore justice. Si ce militaire s’est effectivement suicidé, pourquoi ne pas effectuer une enquête sérieuse qui le démontre ? Qu’il s’agisse d’assassinat, d’incitation au suicide ou de suicide, la crédibilité des institutions est en cause.

En l’état, les autorités belges ont perdu un morceau supplémentaire du peu qui leur restait de capital confiance, affaiblissant d’autant leur capacité de gouverner le pays et mettant ainsi de surcroit la sécurité de l’Europe entière en danger.

Ce n’est pas en le cachant qu’on résout un problème. Les militaires en ont conscience et le récent rapport accablant qui est déjà sorti suite à cette affaire est plutôt de nature à rassurer concernant leurs capacités de prendre les nécessaires mesures. Mais les autres institutions ? Business as usual. Le dossier est clos ? Ou l’enquête judiciaire continue ? Sans corps et avec un lieu des faits piétiné … si l’enquête n’est pas close, après la destruction de l’essentiel des preuves, ses conclusions sont déjà tracées.

La confiance est un capital dont les autorités publiques disposent pour mettre en œuvre les politiques qu’elles défendent. Selon les comportements qu’elles adoptent, elles construisent ou détruisent ce capital, et se donnent où se retirent les moyens de leur politique.

Depuis des mois, l’Union Européenne aussi est occupée à détruire ce capital. Lorsqu’elle qualifie de “safe” le “pass” européen sensé certifier que sont annulés les risques de contagion du Coronavirus pour détenteurs et entourage, non seulement ce que déclare la Commission Européenne est contraire à la vérité mais elle met consciemment en danger la vie des voyageurs : les personnes vaccinées sont contagieuses, et les vaccins ne protègent pas les personnes vaccinées contre les variants qui circulent (personne ne sait de surcroit encore s’ils n’en accélèrent pas la circulation et la péricolosité).

Insouciante parce que volontairement désinformée par un commissaire européen à la Justice et à l’Etat de Droit qui abuse ainsi objectivement de ce titre suivi qu’une procession d’autorités qui se comportent comme des lémings, l’Union Européenne détruit son capital confiance auprès des citoyens.

Tout profit pour ceux qui cherchent à détruire politiquement l’Union Européenne. Tout profit aussi pour ceux qui, dans l’ombre, visent en réalité à se donner les moyens de tracer les citoyens par ce pseudo “safepass”, en réalité indispensable pour réaliser ce projet de remplacer les démocraties par des régimes de maitres régnant sur des esclaves. Le principe de précaution à lui seul imposerait déjà de ne pas accorder à un petit nombre des moyens de nature à permettre de réaliser pareil projet.

Ces derniers mois, en Europe, la rationalité s’est manifestement retrouvée rangée au placard. La propagande s’est propagée comme une trainée de poudre, en lieu et place de l’information et du débat. Si cette propagande doit se poursuivre, est-il encore vraiment nécessaire pour les européens de fréquenter l’école ?

Si cette incohérence de la pensée, dont le déficit démocratique a fait le lit depuis des année, doit ainsi continuer de régner en maitre, ce sera aussi, il va de soi, la mort de la démocratie. Recommandation aux gouvernants ? L’Europe doit repasser à l’Atelier, et le Recovery Fund doit se concentrer d’abord sur la restauration de la liberté effective de la presse et de l’indépendance effective du pouvoir judiciaire, sur la restauration d’une école de qualité et sur le développement des compétences en lieu et place du clientélisme dans les administrations. A défaut, la démocratie va au placard. Tous n’en seront pas contrits …

Notes

1 Décède de mort naturelle vraiment ?, Lalibre, 30/7/2011.
2 Le parquet a déclaré que ces intentions figurent dans deux courriers, l’un d’eux adressé à sa compagne et d’autre à la police.
3“Dans le paquetage, figuraient de nombreuses munitions, laissant présager qu'il est plus lourdement armé que ce que les forces de l'ordre imaginaient. D'autant plus qu'ont été retrouvées des munitions pour fusil de chasse, arme que les autorités n'avaient pas comptée parmi celles qu'il avait probablement emportées”.