Marie De França est chargée de communication dans une entreprise de la région Isère (Auvergne-Rhônes-Alpes). Diplômée d’une licence en droit privé, assortie d’un diplôme universitaire de droit américain, elle part faire son Master 1 de droit en Iowa (USA), où elle découvre le droit international de l’environnement et la théorie juridique des droits de l’Homme. De retour en France, elle choisit de se spécialiser dans le domaine des droits de l’Homme, au cours duquel elle effectue un stage à l’association Ensemble contre la peine de mort pour aider à la préparation du 6ème Congrès international contre la peine de mort. Son master requérant le dépôt d’un mémoire, elle écrit sur la jurisprudence de la Cour interaméricaine des droits de l’Homme regardant le droit à la propriété collective des terres ancestrales des peuples autochtones.

Nouveau, le droit des peuples autochtones est peu fixé. Surtout, c’est un sujet très niche en France, qui ne reconnaît pas ses peuples autochtones. Il tend à se développer sur la scène internationale, avec une forte poussée venant des peuples d’Amérique du Sud. La Guyane française, département dans lequel Marie a effectué son lycée, est aussi active dans ce domaine puisqu’elle abrite cinq peuples autochtones.

Marie travaille plusieurs années au sein de différentes associations militant pour la reconnaissance et la sauvegarde des terres collectives et des traditions des peuples autochtones de Guyane française et d’Amérique latine. Elle y découvre l’administration d’une association, la coordination de bénévoles, le montage de projets et de programmes de sensibilisation et surtout, la communication.

Attirée par l’écriture, elle retourne sur les bancs de l’université pour un master 2 de journalisme professionnalisant, au cours duquel elle étudie aussi bien la télévision que la presse écrite ou la radio. Toujours liée au domaine social et humain, elle commence par un stage au sein de l’Agence Française de Développement, à Paris, puis déménage à Grenoble.

Un atterrissage dans une ville au centre des Alpes, principalement dû à sa passion pour la montagne et les sports l’entourant : trail, escalade, alpinisme… Ces sports, pourtant masculins, font l’objet d’une forte féminisation ces dernières années, ce qui rend encore plus incitante leur pratique.

Depuis, en bonne Grenobloise, Marie partage son temps entre le travail, la montagne et surtout la lecture puisque, au fil de toutes ces expériences différentes, Marie n’a pas cessé de lire. Elle transporte un livre partout, que l’activité du jour soit travail, vélo ou trail (on ne sait jamais). Passion première, d’enfant puis d’adulte, qui a nourrit toutes les autres et qui sera, sans doute, la dernière à perdurer. Son plus grand rêve : ouvrir une librairie, fermer la porte à clef pour être tranquille et lire.