La cathédrale de Chartres est située dans la ville de Chartres. Cet édifice est l'un des plus grands chefs-d'œuvre de l'architecture gothique. Construit entre 1194 et 1220, ce célèbre monument, réputé pour ses vitraux, possède en outre des origines païennes qui remontent à des temps bien plus anciens. Entre énergétique, magnétisme et rites catholiques, cette cathédrale est non seulement un lieu de culte, mais également un haut lieu cosmo-tellurique.

Son labyrinthe, situé sur le sol de la nef, est l'un des éléments les plus fascinants et mystérieux de ce chef-d'œuvre gothique. Construit au début du XIIIe siècle, ce labyrinthe est un chemin circulaire complexe de 261,5 mètres de long. Traditionnellement, les labyrinthes médiévaux servaient de symboles spirituels, représentant le voyage de l'âme vers Dieu. Toutefois, des études en géobiologie tendent à corréler l’objectif spirituel et énergétique. Ainsi, une approche géobiologique et cosmo-tellurique de ce témoin du passé, nous éclairera sur la partie immergée de Chartres, mettant en lumière ses interactions avec les énergies terrestres et cosmiques.

Avant la christianisation de la région, le site de la cathédrale de Chartres était déjà un lieu sacré pour les peuples Celtes. Selon les historiens, les Celtes y vénéraient une divinité mère, souvent associée à la fécondité et à la nature. Un puits sacré, aujourd'hui connu sous le nom de Puits des Saints-Forts, aurait été un lieu de culte central. Ce puits, situé dans la crypte de la cathédrale actuelle, était un lieu de pèlerinage bien avant l'ère chrétienne. Les Romains, en conquérant la Gaule, ont continué à exploiter ce site, probablement dédié à une divinité « hybride » qui combinait des aspects de la déesse Celte à celles de divinités romaines.

Avec l'avènement du christianisme, les autorités religieuses cherchaient généralement à supplanter les lieux de culte païens en y construisant des églises. Cela avait deux objectifs : effacer progressivement les anciennes croyances et convertir les populations locales en réorientant leur dévotion. C'est ainsi que le site de la cathédrale de Chartres, déjà profondément enraciné dans la spiritualité locale, fut choisi pour la construction d'une église chrétienne.

La première église fut construite autour du 5ᵉ siècle, mais c’est au 8ᵉ siècle, sous l'impulsion de l'évêque Fulbert de Chartres, qu’une cathédrale fut construite en lieu et place de l'ancienne église. Construite entre 876 et 1060, cette dernière devint rapidement un important centre de pèlerinage axé sur la relique du Voile de la Vierge, censée avoir été portée par Marie lors de la naissance de Jésus.

L'édifice actuel fut construit après l'incendie de 1194 qui détruisit presque entièrement la cathédrale carolingienne. La rapidité de la construction (30 ans) permit une cohérence architecturale rare, ce qui confère à la cathédrale de Chartres son unité stylistique exceptionnelle.

La cathédrale de Chartres possède un design et des éléments décoratifs qui portent des traces tenues des origines païennes du site. Les vitraux et les sculptures sont riches en symbolisme. Ainsi, les racines préchrétiennes sont belles et bien présentes. On peut d’ailleurs noter qu’une représentation de la déesse Dana est présente sur l’un des vitraux. Aussi, les thèmes de la fertilité, de la nature et de la lumière, omniprésents dans l'art celtique, trouvent un écho dans l'iconographie de la cathédrale.

Également, la Vierge noire de Chartres, est une statue qui attire toujours de nombreux pèlerins. Certains suggèrent que le culte de la Vierge noire est une continuation directe du culte de la déesse mère celte, adaptée aux nouveaux contextes chrétiens.

L'approche cosmo-tellurique combine les énergies terrestres (telluriques) avec les influences célestes (cosmiques). Ainsi, le labyrinthe de Chartres, permet de capter et d’amplifier ces énergies pour créer des effets spécifiques sur les personnes et l'environnement. C’est pourquoi les géobiologues soutiennent que la cathédrale de Chartres est un haut lieu cosmo-tellurique. Cela est notamment dû à son labyrinthe qui est situé sur un vortex énergétique ; lieu où les énergies terrestres se concentrent particulièrement. Avec sa forme circulaire et son centre marqué, il sert de « pont énergétique et permet aux pèlerins et aux visiteurs de s'aligner avec ces forces naturelles.

Également, de nombreuses lignes telluriques, qui sont des « chemins d'énergie », traversent cet édifice hors du commun. Certaines de ces lignes relieraient la cathédrale de Chartres à d’autres lieux éminemment spirituels, possédant tous des caractéristiques magnétiques particulièrement élevées.

Certains chercheurs suggèrent par ailleurs que la cathédrale de Chartres est alignée avec des événements astronomiques importants, tels que les solstices et les équinoxes. Ces alignements cosmiques viennent renforcer les énergies du lieu tout en le connectant aux forces qui meuvent l’univers lui-même. Ainsi, un espace dans lequel les influences terrestres et célestes se rencontrent se crée, rendant possible l'union du ciel et de la terre.

La cathédrale de Chartres et son labyrinthe, n’est pas seulement un lieu de culte, mais un site sacré depuis des temps immémoriaux, choisi et conservé, grâce à ses caractéristiques magnétiques et énergétiques exceptionnelles. Pénétrer en son sein permet d’activer une harmonisation avec les énergies de l'univers. Les vibrations subtiles des énergies telluriques et cosmiques, combinées à l'architecture majestueuse de la cathédrale et à la lumière colorée des vitraux, créent une atmosphère propice à la méditation et à la réflexion.

La cathédrale de Chartres est un témoignage remarquable de la façon dont les lieux de culte évoluent et se transforment au fil du temps. De site sacré païen à centre de pèlerinage chrétien, elle incarne la continuité et le changement dans les pratiques religieuses. La présence des éléments païens dans la structure et la symbolique de la cathédrale rappelle les profondeurs historiques de la spiritualité humaine et la manière dont les anciennes traditions peuvent perdurer sous de nouvelles formes. Mais ce qui m’interpelle, c’est la complexité avec laquelle ces lieux de cultes païens avaient été choisis. Loin d’être issu d’un hasard fortuit, ils possèdent tous, à travers le monde des caractéristiques magnétiques, énergétiques et cosmo-telluriques communes.

Au-delà des religions et des cultes, il a bel et bien des énergies invisibles qui sous-tendent l’univers et que ces lieux hors du commun nous permettent d’appréhender une autre dimension, afin qu’une alchimie céleste opère.