L’abominable cabalistique vie autour de rumeurs qui apportent des frissonnements et fait couler de l’encre !
Le virtuose artiste et l'ogre sont à part, l'affolement de ses femmes et partenaires, tant sur les planches qu'au cinéma, ne compatit nullement avec l'image et les reportages insinuant une dérive et des actes odieux de la part de ce monstre du cinéma français. Les témoignages et plaintes, qui au fil des jours deviennent l'apologie d'un acteur hors normes et singulièrement contrasté, peignent un portrait complexe. Cet artiste original, originaire de Châteauroux, nous a fait à la fois perdre et prendre un profil bas concernant les valeurs et la libération cinématographique des mœurs dans "Les Valseuses", aux côtés de Patrick Dewaere et Miou-Miou.
La teneur des propos de l'acteur, recueillis à longue haleine, dévore l'intérieur de l'homme et le ronge jusqu'à la moelle épinière. Ceci dit, il reste de bon cru et est parfois alcoolisé selon les tabloïds internationaux.
La diffusion des enregistrements lors de son voyage en Corée du Nord n'a eu qu'un faible impact en termes d'interprétation personnelle et de développement du personnage Depardieu. Vice versa, dirons certains : c'est le revers de ses médailles et triomphes. Cet appétit sous forme de fin gourmet, quant à sa silhouette n'appartenant qu'à son corps corpulent ou copulant, exacerbe déjà son public. Les cinéphiles admettent la transcendance entre la réalité et le rêve. La particule manquante, c'est la mort ou la vie, mais laquelle ?
Depardieu entre deux eaux ?
Pour revenir à lui, est-il un stratège ou un subterfuge servant son talent oratoire, ou simplement l'objet d'un procès d'intention ?
La durée du film de sa vie nous le promet dans un futur incertain, car ce linceul jeté sur sa personnalité décrit ô combien sa valeur représentative dans certains pays et ses contributions à ses films. La filmographie de Gérard Depardieu reste fulgurante, l'innombrable quantité de films produits apparaît tour à tour dans les salles obscures des cinémas. Ce n'est que le produit d'une ascension sans limite, celle d'être le seul à l'affiche.
La présidence la prend-elle en pitié ?
La nuance entre profaner et enterrer n'existe pas, les deux se rejoignent au fil du temps. Aujourd'hui, 56 artistes prennent sa défense dans une tribune, parlant surtout d'une cabale et d'un acharnement à son encontre. Mais Gérard Depardieu n'est pas dupe, loin de là. Il s'exile d'un pays à l'autre, s'illustre avec des actrices de son rang, et relance implicitement la thématique médiatique qui le peint en personnage pittoresque avec ses frasques ouvertes au grand public. La culpabilité, s'il y en a une, sera jugée en tout état de cause ou en plaidoirie. Les participants à cette décomposition du personnage Depardieu ne voient que l'acteur et l'homme qui manifestement prend l'envol du caractère qu'il s'est forgé en tant qu'interprète de valeur, comme dans « Cyrano de Bergerac » en 1990, un film de Jean-Paul Rappeneau, et bien d'autres films qui le montrent et le poussent à ses extrêmes représentations cinématographiques.
Depardieu : blanc comme neige ou simple représentation ?
Il a tourné avec des cinéastes tels que François Truffaut, Jean-Luc Godard, François Téchiné et est également connu à Hollywood, notamment dans "Green Card", entre autres.
Naturalisé russe, puis émirati, il est aussi un homme d'affaires dans le monde de la viticulture. Sa fortune accumulée depuis un demi-siècle s'élève à peu près à 250 millions d'euros, sa villa de millionnaire vendue à prix cassé.
Le fait, pour conclure avec ce déballage médiatique et de tabloïds, est qu'il nous prépare un long métrage en tant qu'acteur, réalisateur et producteur.
Certes, ce n'est que le tracas d'un personnage forcé de soumettre son diligent art de faire et de jouer la comédie !