Mark Burgess, aux vocales et à la basse, son jeu de scène vous entraîne dans une vibration cérébrale et physique, ce déluge acoustique, basse, guitare, clavier et chants avec une batterie à la John Lever (batteur), décédé d’un cancer en 2017 (RIP). Ce groupe post-punk du nord de l’Angleterre est originaire du « Grand Manchester », où épisodiquement les mouvances se créent, telles que les Beatles (Liverpool) et encore d’autres ayant survécu à la dose d’adrénaline en question. Un questionnement lyrique et parfois solennel colle à cette image britannique de l’île ! Le déclinement des filiales de plateformes d’écoute de musique, comme YouTube, les grosses productions et studios d’enregistrement, à Manchester comme à Londres ou NYC. Les tournées grand-angle et médiatisations des groupes comme en-tête de cet article !
Script of the bridge ou Monkeyland, et Here today!
Ces albums et morceaux de leur chef-d’œuvre, avec leur air mélancolique et enjoliveur nous font passer la limite de l’absolu, voire de l’illusion, à une volubilité musicale, pas d’extrême, seulement une descente dans les fonds de la musique inspirante et réconciliante avec ses fans et groupies. Leurs pochettes de disques, toujours et encore plus créatives, à tel point qu’elles marquent les esprits rien qu’en les regardant.
Du premier regard, nous entrons dans le monde des « Chameleons », ce groupe qui est certainement l’un des mieux placés et côtés dans la charte anglo-saxonne. Les critiques pleuvent à chaque apparition et les interviews occasionnées donnent un reflet des musiciens. Le leader, Mark Burgess, se dévoile et exprime son art dans certains entretiens avec des amis du groupe comme témoins de leur expérience musicale, les radios émettent et distillent leur musique au large public, malgré une appartenance cloisonnée et hermétique !
Joy Division et Ian Curtis
L’appartenance à cette génération de groupes du Grand Manchester, Joy Division marque les mémoires avec le suicide du chanteur, Ian Curtis, cet innommable artiste qui restera un monstre de la musique psychédélique ! Comme avec le titre « Atmosphère », dans lequel on retrouve des capucins ou des personnages portant une soutane ou une aube marquée d’une croix, comme si ces croix donnaient leur nombre de fidèles à ce groupe « Les Joy Division », implacable et magistrale la voix de Ian Curtis, résonnant en un larmoiement sonore et perceptible de tous ses adeptes !
Dans les coulisses des backstages, comme par hasard, les caméras sont interdites pour une raison bien comprise !
L’interpellation musicale doit un moment de silence dans l’enclos artistique et de mise en scène de ces groupes interlopes et relevant d’un changement quant aux paroles !
L’échange culturel en autarcie
La subjectivité des groupes questionnant leur public et leurs fans (ou plutôt « fancy » en anglais), l’approche décadente de certains de ces groupes et légendaires musiciens nous fait rêver à un état secondaire, à celui d’une monarchie assombrie par la créativité musicale, et appauvrie par la ghettoïsation et la caricature post-mortem !
Les 33 et 45 tours convertirent la différence d’album en mondialisant leurs interprètes et scénaristes, les idoles et les maestros de la rébellion par voie de cordes vocales et de sons décadents et envoûtants, comme à l’effigie de la couronne ou, a contrario, de l’ordre et de la conscience, l’envers du décor souvent pittoresque quand on repense aux Sex Pistols avec « God save the Queen » ou « Never mind the bollocks » et John Lydon, alias Johnny Rotten.
Pour la dernière relève à tendance suicidaire et ancestrale, « The rejects », devenu « The homosexuals », un trauma en cause : l’interruption des drogues hallucinogènes. L’épisodique rumeur court toujours comme un coureur d’endurance dans la force de l’âge. Ceci marque l’empreinte des générations avenantes, à la différence des hits et tubes platoniques qu’on retrouve en boucle avec des clips surfaits et inintéressants.