La Galerie Eric Mouchet à la joie d’annoncer l’exposition «Ligne de Flottaison» consacrée à l’artiste Christine Barbe, du 10 septembre au 17 octobre 2015.
Le travail de Christine Barbe est protéiforme. L’artiste jongle et produit des vidéos qui donneront des photographies qui, elles-mêmes, créeront des installations. Elle aime établir des ponts entres ses expérimentations plastiques, vidéographiques et certaines techniques plus traditionnelles comme la peinture ou encore le dessin.
En jouant sur les ambivalences et les paradoxes, Christine Barbe met au point une iconographie où l’enfermement, le déracinement, l’entre-deux, l’identité culturelle et géographique intime, aussi bien que l’imaginaire des lieux convergent. Comme autant de ponts entre les médiums qu’elle utilise, les niveaux de lecture de son oeuvre se télescopent et hypnotisent le visiteur.
Sous couvert d’une imagerie saturée influencée par ses nombreux voyages, ses travaux tentent souvent de redéfinir les contours d’une frontière identitaire toujours changeante, en mouvement : de bouleverser la ligne de flottaison. Placé au coeur des dispositifs plastiques, la propre apparence de l’artiste offre une dimension performative visuelle et sonore.
Dans la série Rêves de Rébellion, l’artiste choisit de se mettre en scène et décline inlassablement un état d’être au monde sur le mode de l’étrange, du contre-courant, du grincement dans le séduisant.
Christine Barbe est née en 1955 en France et a étudié à l’Ecole des Beaux- Arts de Grenoble avant d’intégrer l’Université de la Sorbonne Saint Charles en arts plastiques et sciences de l’art ainsi qu’en études cinématographiques.
Après ses études , elle voyage intensivement, s’établissant parfois pour de longues durées, au Maghreb, aux Antilles et en Europe de l’est avant de s’installer aux Etats Unis pendant une dizaine d’années.
Le travail de Christine Barbe a fait l’objet de nombreuses expositions à travers le Monde. Il a été présenté dans des expositions Muséales, en France au Musée d’Art Moderne de Grenoble, au couvent des cordeliers, à la Fondation Coprim, au Japon au Musée d’Art Moderne de Tokyo, au Etats-Unis au Musée d’art contemporain de San José, en Suisse à la Fondation Deutsch, Lausanne, au Maroc, the Asilah contemporary art Fund.
Ses oeuvres figurent dans de nombreuses collections privées aux USA, au Japon, en Europe, ainsi que dans les collections permanentes de Musées et Fondations.