Est-il possible de survire à la mort ? Cette question obsède l’Homme depuis toujours. Et si un sujet questionne et rejoint cette théorie ce sont bien les EMI ! Les expériences de mort imminente (EMI) sont un sujet théorique et scientifique pour certain, mais bien réel pour d’autres. Même si l’on ne croit pas en une vie après la mort, ou en la réincarnation, les EMI captivent l'imagination humaine depuis des siècles. Si ces dernières paraissent à première vue hors du commun, elles ne sont pour autant pas rares. Elles relatent des expériences décrites par des individus ayant survécu à des situations critiques, telles que des accidents, des attaques cardiaques ou des interventions chirurgicales et qui sont passés de l’autre côté du miroir. Si ce sujet relaye toutes sortes de théories, il suscite néanmoins un intérêt croissant dans le domaine de la recherche scientifique et de la spiritualité.
Mais qu'est-ce qu'une Expérience de Mort Imminente ?
Une EMI se produit généralement lorsqu'une personne est confrontée à une situation mettant sa vie en danger ou lorsque que celle-ci est déclarée morte pendant une durée limitée, mais bien établie médicalement. De nombreuses personnes rapportent des expériences qui transcendent souvent les limites de la compréhension humaine. Celles-ci défient les explications scientifiques conventionnelles par leur manque d’explications sociétales viables. Bien que chaque EMI soit unique, plusieurs caractéristiques communes ont toutefois émergé à partir des nombreux récits recueillis. La sensation de quitter le corps physique ressort très régulièrement. Cet aspect pourrait être apparenté au voyage astral par exemple. La traversée d'un tunnel obscur et l'entrée dans un espace lumineux, la rencontre avec des êtres spirituels ou encore le passage en revue de leur vie, sont parmi les aspects les plus fréquemment partagés. Mais l’aspect caractéristique réside dans le ressenti d’une de paix profonde, d'un amour inconditionnel et d’une connexion spirituelle inexplicable à cet instant.
Les scientifiques abordent aujourd’hui les EMI avec une approche prudente, mais néanmoins curieuse. Au début des investigations, certaines théories suggéraient que ces expériences pourraient résulter de processus neurologiques, tels que la libération d'endorphines ou d'autres substances chimiques au niveau du cerveau. Mais des tests menés, prouvent au contraire que les personnes se souvenant de leur EMI, ne prenaient au contraire, ni médicaments, ni drogues, pouvant altérer leurs expériences. Cela peut sembler paradoxal, car on pourrait s'attendre à ce que des substances psychotropes puissent influencer les expériences de conscience. Mais non ! Les résultats prouvent justement l’inverse. Et certains chercheurs vont jusqu’à avancer que les personnes qui ne prennent pas de substances psychoactives auront, à l’inverse, une perception plus claire et plus cohérente de leurs expériences. Ce qui pourrait contribuer à une meilleure mémorisation et à un récit plus précis des événements. Pour ma part, je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec la médiation tibétaine de pleine conscience, qui nécessite d’avoir une présence la plus limpide et claire possible.
Ainsi, d'autres chercheurs explorent la possibilité d'une conscience indépendante du cerveau. Cette théorie ouvre la porte sur la nature de la vie et de la mort et sur le monde passionnant de l’au-delà. Les EMI prouvent-elles qu’il soit possible de transcender les limitations du corps physique et des sens conventionnels et de survire à la mort ? Une chose est sûre, de nombreuses civilisations le croyaient et l’Égypte ancienne en est l’une des preuves les plus tangibles. Et évidement, plus le développement de l’individualité s'est déployé, plus cette notion s'est perdue, allant jusqu’à oublier cette fin inévitable. Serait-ce parce que nous ne pourrons rien emmener de tout ce que nous nous sommes acharnés à accumuler afin d’assoir cet ego, que cette société fuit la mort ? En tout cas, la question mérite d’être posée.
Pourtant, des faits pour le moins troublants viennent mettre à mal les contre-théories des approches scientifiques « sous œillères ». En effet, les individus non-voyants ayant vécu des EMI décrivent des lieux où des situations visuelles détaillées. Alors que leur corps ne peut pas voir, ils (re)trouvent cette capacité lors des EMI. Comment justifier cela, sans également poser la question d’une conscience et d’une perception au-delà des sens physiques après la mort ? Pour ma part, ces faits me fascinent, car ils suscitent des questions profondes sur la nature de la vie et de la mort.
Les EMI ont un impact significatif sur les croyances spirituelles et religieuses de ceux qui les vivent. Pour beaucoup, cette expérience transcende les frontières de la réalité quotidienne. Elle transforme leur vie en profondeur et renforce leur conviction en l'existence d'une vie après la mort. Les EMI soulèvent un voile sociétal qui semblait rendre lointain et inaccessible, la dimension invisible de l’au-delà. Mais comme toujours, cette société matérialiste refuse de voir ses bases s’effondrer. Elle préfère les approches conventionnelles qui n’arrivent pas à prouver l’existence d’une âme invisible qui persisterait après la mort. Tout comme le magnétisme, les civilisations antédiluviennes et toutes les sciences de l’invisible, le sujet reste tabou et au mieux, le terrain de jeu de quelques scientifiques curieux. Car si l’étude des EMI ne fournit pas de preuve empirique irréfutable sur l'existence d'une vie après la mort, rien ne permet d’en expliquer l’existence.