Suite aux événements survenus dans les années 1985, il est fort de constater que vous avez développé dans une large majorité le système de publicité dans les cabines téléphoniques de Londres, pour les prostituées en marge des annonceurs légaux au regard de la société cosmopolite et bienheureuse de la voir ainsi, si vous pouviez, encore une fois constater, de la présence policière à l’insu des prescrits !

Sex Appeal

Il existe depuis longtemps des stickers, formellement interdits sous peine d’emprisonnement ou d’amendes pécuniaires. Mais les « cardmen », rien ne leur faisait froid aux yeux, été comme hiver.

Jessie, l'un des plus anciens, avait pris le contrôle de la distribution de cartes à prostituées dans les cabines téléphoniques de British Telecom (BT) dans le quartier de South Kensington, quartier résidentiel français, avec le Lycée Charles de Gaulle, en plein cœur de cet arrondissement et aussi Gloucester Road, etc...

Sa compagne était encore étudiante, et elle participait également au business ! Car c’était du cash solide et régulier. Il y avait aussi Sergio, l’Italien, réputé, tout juste un peu alcoolique ! Il s’était acoquiné avec une maquerelle pour laquelle il faisait les cartes à Victoria Station, et Sloane Square, mais ils vivaient ensemble dans un appartement vers Kew Garden, bien entendu seuls les intimes les connaissaient !

Glamorous et gorgeous

L’explosion des cartes relayant aux stickers beaucoup plus réprimés, ne fut que sans mesure, plus communément connu sous le nom de « cardboys » pour les plus jeunes et « cardmen » pour les adultes, il ne faut pas oublier les « joys » que l’on soustrait avec des gains minimes.

Le roi des cartes, c’était Nono, les salaires les plus élevés pour un minimum de travail, il avait ses régulières, comme Anne-Marie, Shirley, qui le savaient à New-York de 3 à 6 mois de l’année à vendre des fringues vintages ou pour nouvelles stars, il avait réussi à se créer un réseau de contacts avec des producteurs, managers et autres…

Le reste des « cardmen » étaient anglais, irlandais ou écossais, sans compter les occasionnels ou du week-end, mais la semaine, c’était la grosse artillerie. Plus de soixante bonshommes et femmes entraînés dedans et devant les cabines téléphoniques, comme l’ancienne couleur rouge pour avoir le meilleur spot (place) dans la cabine, là où on est sûr que le téléphone sonnera.

Pas de contrefaçon

Je pense qu’il y avait une soixantaine de « cardboys » dans Londres pour énormément de travail, filles en activité, par conséquent, les travailleurs se partageaient les appartements de luxe pour la distribution des cartes publicitaires qu’ils collaient à l’aide d’une pâte à fixer les posters qui s’appelle Bluetack.

Bien entendu, le format de ces cartes était plus petite qu’une affiche, seulement une page B5, couleurs ou Black & White, avec un grammage de papier bien précis pour résister aux intempéries (vent, pluie, bourrasque).

Du reste, c’était une des raisons principales concernant les revenus élevés des employés, comme vous pouvez le remarquer, la Livre Sterling est une monnaie forte, alors quelle aubaine pour ces étrangers venus faire fortune en Angleterre, malgré les efforts fournis, cela devenait intéressant par moment.

Après une décennie de cartes, arrivèrent les sites et magazines spécialisés pour en découdre avec une protection arborescente !

Les parcours endurés par ces hommes à tout faire signalent une dérive dans le monde de la prostitution, la dépendance à ses « cardmen » londoniens ! Ainsi faites, et collées, elles restent vues par la clientèle ou les touristes qui sonnent aux portes de ces appartements, souvent en sous-sol des immeubles victoriens et géorgiens.