À l’occasion du Brussels Gallery Weekend, Albert Baronian est heureux de présenter la huitième exposition de Gilberto Zorio à la galerie.
Cette exposition coïncide presque jour pour jour avec l’ouverture de la galerie il y a 45 ans. Albert Baronian souhaite rendre hommage à Gilberto Zorio avec qui il travaille depuis si longtemps et partage depuis toujours une grande estime et une très profonde amitié.
L’énergie c’est la possibilité de remplir un vide, la possibilité de vider une plénitude, la possibilité de planifier le passé, le présent et le futur, c’est la possibilité de rendre opérationnelles les fonctions conscientes et inconscientes du langage.
(Gilberto Zorio, 1973)
Gilberto Zorio (né en 1944), vit et travaille à Turin.
Gilberto Zorio est l’un des fondateurs et principaux représentants de l’Arte Povera, mouvement artistique majeur qui s’est constitué à Turin à la fin des années 1960.
Son travail explore la notion d’énergie à travers l’emploi de matériaux modestes ou fragiles, tels le métal (le plomb, le cuivre et l’acier), l’argile ou la lumière. Gilberto Zorio endosse le rôle d’un alchimiste, transformant les matériaux grâce à des opérations chimiques et mécaniques. Pour ce faire, il utilise des forces élémentaires comme l’action invisible de l’oxydation et ses effets sur le cuivre, ou l’intensité de la chaleur du métal en fusion. Ses sculptures et installations révèlent les tensions inhérentes aux matières utilisées et celles engendrées par leur interaction. L’étoile et le javelot – deux formes archétypales suggérant l’énergie – figurent parmi les thèmes récurrents de son œuvre.
Depuis les années 60, Gilberto Zorio a exposé dans les plus grands musées du monde tels le Guggenheim, Centre Pompidou, Stedelijk Museum, Kunstmuseum de Luzern, Kunstverein Stuttgart, Musée d’art moderne de Paris, Centre d’art Contemporain de Genève. Une importante rétropsective lui a été consacrée au Castello di Rivoli à Turin en 2017-2018.