According to Malebranche and Vico, it is with the imagination that the human being attributes value to things and all material objects. For these authors the individual person produces its own logic of values and ideas modeled by fantasy and by some other fundamental sentiments, according to the external nature of things. Malebranche defines it “pagan mentality” and Vico describes it as “poetic logic”. Since ancient times, the mnemonic arts have always considered the power of the imagination as the driving engine of memory. Modern thinkers like Vico and Malebranche have made this “acting truth” a metaphysical and scientific axiom of their system of thought. In the “mnemonists”, this strategic engine appears to fix and correlate ideas, concepts, and their representations in the mind, and thus build memories; in Malebranche and Vico, it becomes also the explanation of how thoughts and their representations, setting themselves up in the mind, ultimately organized continuity and permanence within consciousness. The mnemonic artist proceeds in the ways of the pagan using the same mental dynamics; but with the difference that the mnemonist is conscious of this dynamism.
With a comparative analysis of the cognitive processes in the rites of superstitions, pagan myths, and in the fantastic forms described in the works of Vico and Malebranche, by comparing them with the criteria of association between images and concepts, we will identify those “productive images” (imagines agentes) that have been so much in use in the memorization techniques of the Classic and Renaissance rhetoricians and philosophers. [1]
Vico, Malebranche et l’imagination
Surement Vico et Malebranche n'ont pas été les seuls philosophes à soutenir que notre société et notre même vie psychique tournent autour de l'imagination, mais ils sont été peut-être ceux qui nous l'ont expliqué le mieux et d'une façon plus approfondie. J'ai dédié plusieurs études au thème de l'imagination, thème qui il y a dans la philosophie cartésienne et dans Vico desquels, pour des raisons de concision je fais seulement signe et auxquels je renvoie pour toute éventuel éclaircissement relatif aux sources.
Tout après avoir lu pour la première fois le Institutiones Oratoriae de Vico je me suis demandé pourquoi il avait dédié seulement un petit entrefilet au fond de l'œuvre à la quatrième et avant-dernière partie de la Rhétorique, c'est-à-dire celle que régulièrement il fait réserver à la mémoire. Pourtant qu'est-ce qu'il serait toute l'œuvre de Vico si le “sujet” de la mémoire serait enlevé? En vérité la position de Vico à propos de ce sujet représente un point d'arrivé et un paradoxe au même temps ou, au moins, un faux paradoxe. Avec Vico il manque complètement l'art de la mémoire: il l'ignore exprès et sciemment, mais pourquoi? Pourquoi un art qui seulement un siècle avant et dans penseurs comme le Napolitain qui venaient de cours d'études proches et avançaient vers buts intellectuels assimilables les un les autres en arrivant au sommet de la notoriété, cet art terminait pour disparaître presque complètement? Pourquoi un savoir structuré pendant le siècles et spécifique du savoir rhétorique a été complètement ignoré par ceux qui avait crée sa carrière professionnelle et qui a laissé en héritage au monde sa figure de philosophe? Autrement dit: où sont allées les mnémotechniques dans l'œuvre du professeur de rhétorique Vico?
En développant la question on peut même ajouter: pourquoi dans la pensée d'un philosophe qui a fait du savoir poétique et des théories de l'imagination le sel de sa pensée, on ne trouve pas la moindre trace des théories de la Renaissance de l'imagination et de la mémoire? Même, on ne trouve aucune théorie de l'imagination et de la mémoire complètement structurée et formulée de façon explicite, il n'y a aucune allusion à l'art de la mémoire sous forme connaissance structurée.
Ma thèse initiale, partagée par une bonne partie de la critique de Vico, c'est que la question de la mémoire transmigre avec armes et bagages dès la rhétorique à la psychologie de la mentalité primitive et par son intermédiaire à la métaphysique de l'esprit tout court. La rhétorique classique et de la Renaissance ne sera plus nécessairement le point de repère de cette nouvelle analyse anthropologique et philosophique, mais il le sera la psychologie de Malebranche, surtout les analyses sur l'imagination de La Recherche. Mais la rhétorique ne survive pas tel que théorie de l'argumentation mais tel que forme logique de la psychologie, comme tableau de référence interprétative de l'esprit humaine: l'homme pense de façon rhétorique ou, mieux, c'est la rhétorique à se constituer comme une forme de savoir valable pendant les siècles parque qu'elle se posait et s'adaptait davantage à la “forma mentis” des peuples. La rhétorique pour Vico (mais pour Malebranche aussi) avant d'être un art du barreau, est une branche de la psychologie pourquoi en suivant la nature de la pensée humaine, démontre d'en avoir une vraie connaissance, elle fournie des connaissances efficaces: si ses principes étaient faux, s'ils se posaient su fausses conceptions de l'esprit humaine, la rhétorique ne pourrait pas exister parce qu'elle n'aideront à convaincre personne.
Ici de suive, brièvement je fais signe à trois questions qui, sans doute, demanderaient une plus large argumentation et qui sont seulement l'exemple de la façon d'aborder une nouvelle analyse des théories de Vico et de Malebranche à propos de ces arguments.
Prendre le présent pour réel
Le mnemoniste doit imaginer les choses comme réelles, elles même étant simples produits de l'imagination doivent être crues objectes réels, comme s'ils étaient réellement perçu. L'oratoire doit s'exercer a percevoir ses propres fantaisies mnémoniques: s'il doit se souvenir de “prendre les clés” quand il sort de chez soi, il doit s'imaginer le trousseau de clés dans sa main, il doit s'efforcer de le voir et de percevoir le poids, il doit donner à son esprit la force de voir réellement ceux que en vérité existe seulement dans son imagination et pas seulement le voir, mais percevoir aussi le poids et toutes les autres qualités tactiles. De façon que celle que à l'origine était une figure de style (la synesthésie) devient un instrument psychique de mémorisation.
L'artiste de la mémoire est un visionnaire conscient de l'être, mais pour Vico le premiers hommes qui dans l'antiquité se donnaient une pensée à travers le mythe étaient des visionnaires et la pensée de toute l'humanité – et pas seulement à l'aube, mais à jamais – est le fruit d'une énorme illusion originelle; selon Malebranche tous les hommes et les philosophes aussi avant Descartes étaient et en grand partie ils sont restés des visionnaires. Des visionnaires des sens et, de façon variable selon le cas, visionnaires de l'imagination. Ceux qui étude la philosophie cartésienne sait bien comme ca soit possible, mais quelle importance peut avoir pour une analyse comparée avec la rhétorique et surtout avec l'art de la mémoire?
La philosophie cartésienne comme on sait, veux s'opposer au sens commun et tracer une nette ligne de démarcation avec la mentalité du Moyen-âge (qui se posait sur le sens commun) pour laquelle il y avait une sorte de conscience directe avec les êtres ou, au moins, des correspondances entre le images de l'esprit et les qualités des corps. Avec Descartes et Galilée on a compris que nous nous représentons le monde seulement pour telle qu'est notre structure mentale interne, et qu'il n'y aucun lien, objectif et/ou direct, entre la représentation et l'objet représenté: rien que vient dès sens emmène les qualités propres des corps, encore moins de son propre corps. Avec le mot “fantasma” on entendait, en domaine scolastique, l'image “forgée” par la faculté représentative (la “phantasia”) qui en commençant avec les éléments perceptifs ré-construit dans l'esprit humaine le “simulacre” de l'objet extérieur. Cette icône conceptuelle est justement le “phantasma” qui même en n'étant pas matériel conserve encore toutes les qualités sensibles propres de l'objet physique. Selon Saint Thomas la raison abstraie du “phantasma” un concept plus “pure”, la “species intellegibilis” à travers lequel est possible connaître effectivement l'objet. Ce procès (qui pour les aristotéliciens est “réel” dans le sens que selon eux avec ces procédures l'esprit arrive à une quelque forme de vérité) selon les platoniques a toujours été la vie principale pour tomber en erreur. Pour ceux penseurs aussi l'esprit humaine abstraie les concepts dès les représentations si comme c'est décrit par les aristotéliciens, seulement qu'ils estiment cette opération mental dénué de tout valable fondement.
Dans la tradition néoplatonicienne la fantaisie est strictement liée à tromperie des sens, à l'erreur cognitif et au péché au champ moral. Les cartésiens et Vico, comme on sait, s'inspirent à cette courante de pensée. Selon Descartes l'être pensante a à faire seulement avec les idées de son esprit; il a seulement une représentation des corps ( de tous les corps, y compris le sien), les sensations mêmes sont seulement des représentations mentales d'une réalité ( le corps) qui la transcende; en effet, il affirme Descartes, il n'y a aucune transvasement de la réalité dans notre sensibilité, la sensibilité est une affection de l'âme et pas du corps. La philosophie de l'école cartésienne est bien consciente de le problème de la philosophie moderne qui en résulte: le solipsisme.
Le fait que tout le monde mené soit une interprétation à nous ne signifie pas que nous vivons dans une totale illusion, comme Descartes cherche à démontrer dans “Les Méditations”. Mais il s'agit de quelque chose à démontrer et démontré avec les instruments de la Raison et en suivant les étapes que le système Cartésien propose: qui n'accepte pas les principes et les préceptes (et personne, faites exclusion de Saint Augustin – soutien Malebranche – l’a fait avant) vive dans une bulle d'illusions, convaincue que ceux qu'il perçoit soit vraiment là et qu'il soit comme il le perçoit. Donc l'homme dominé par le sens commune est un solipsiste ignorant, c'est-à-dire ignorant que le monde qu'il perçoit dans chaque des ses aspects et dans toute sa complexité n'est autre que le fruit de sa propre imagination, c'est la fable que la sensibilité et l'imagination racontent à la conscience. C'est dans ce contexte qui, selon moi, doit être insérée la nette distinction faite même par Malebranche entre subjectivisme rationnel et solipsisme à travers l'opposition «esprit chrétien - esprit païen».
L'esprit chrétien, analysée à la lumière de la purification philosophique menée par Saint Augustin et Descartes, endosse une prospective subjectiviste, c'est-à-dire il sait que sa vision du monde est la vision d'un seul être sous un particulier point de vue et que ceux qu'il y a de objectif en soi même lui vient de la participation à la Raison universelle. Au contraire l'esprit païen endosse une perspective de solipsisme ignorant, c'est-à-dire il croit que sa vision de la réalité ne soit pas sous un particulier point de vue, mais qui lui soit présenté dans sa forme authentique et directement. L'esprit se crée toutes les images qu'il se représente mais il ne le reconnaît pas comme ses productions, il les interprète au contraire comme “émanations” de la réalité qu'il perçoit dans sa authenticité.
Le rhéteur et l'artiste de la mémoire sont donc des solipsistes conscients, ils parcourent à rebut les procès mentales de l'esprit païen, en exploitant les points de forces parce que, notamment si l'esprit humaine n'aurait dans l'imagination sa force persuasive et mnémonique, il ne se serait pas imposé comme “sens commune”. Dans une formule: là où le païen prend le présent pour réel, le mnemoniste rend le fantastique présent pour le pouvoir pensé comme réel, en le souvenant comme ça avec plus de facilité.
La rhétorique n'est pas perdue mais au contraire elle constitue une clé interprétative de l'esprit humaine (de l'homme devenue esclave du corps): c'est l'esprit humaine même à avoir une propre structure rhétorique et l' aristotélisme dès explication de la réalité devient l'exemple de comme le sens commune sa marche, il devient objet d'études par le psychologique chrétien qui a épuré avec la philosophie cartésienne tous les résidus de paganisme qui restait dans son bagage culturel et dans ses grilles interprétatives.
Vous pouvez également lire la 2ème partie le 28 de Février.
Notes:
[1] Cet article et le suivant sont un résumé du rapport présenté au colloque international The power of imagination in the16th-18th Centuries, 6-8 December 2010, Paris/Versailles.