Cet automne, Schoonvolk!, le collectif de jeunes du MSK, détourne la collection du musée. Leur exposition Récit alternatif explore à quoi un musée et une exposition peuvent, et doivent, ressembler aujourd’hui. L’exposition invite les visiteurs à participer activement à l’écriture d’un récit alternatif.

Un manifeste

Le collectif de jeunes lance son propre manifeste, appliqué aux œuvres des réserves, présentées sous un jour audacieux. Cette exposition pour et par les jeunes veut rendre le musée accessible à tous, en ouvrant grand ses portes et en dépoussiérant (parfois au sens littéral) l’art qui s’y trouve.

Un récit alternatif

Schoonvolk! a choisi dans les réserves du musée quelque 70 œuvres qui ont attisé la curiosité des schoonvolkers : des pièces de la collection rarement montrées, des œuvres réalisées par des femmes artistes (les grandes oubliées du musée classique), des œuvres dans différents médias et de l’art qui évoque des thèmes jusque-là laissés de côté.

Une plateforme pour les jeunes artistes

Schoonvolk! trouve par ailleurs important d’offrir une plateforme aux jeunes artistes. D’où sa collaboration avec le duo de graphistes Studio Sessions et l’illustrateur Charlot Vael. Pour une partie de la scénographie, le collectif de jeunes a travaillé avec Mirthe Tibos. Elle a créé une « soft sculpture » qui fait office de pause dans l’exposition.

Schoonvolk!

Schoonvolk! se concentre sur les besoins et les préoccupations des jeunes de 16 à 26 ans et veut faire entendre leur voix. Conscients de leurs propres privilèges, les membres de Schoonvolk! veulent donner une place aux voix qui ne sont pas entendues et aux tabous dans le musée, rendre celui-ci accessible au plus grand nombre et permettre à tous de faire l’expérience de l’art. L’art ne se résume pas à une activité poussiéreuse et élitiste, réservée à quelques happy few qui ont des sous.