Ou quelques petits conseils pour reprendre confiance en soi.
Je continue sur ma lancée… après « motivafiance », voici « confitation »…
Facile !
En effet, suite à mon article précédent qui parlait dans un premier temps de motivation et qui terminait par une évocation du rôle essentiel que joue la confiance en soi dans les moteurs de l’action, j’approfondis aujourd’hui la question propre de la confiance en soi.
En effet, d’aucun peut s’avérer être motivé, mais la confiance en soi, ou plutôt le manque de confiance en soi peut également s’avérer un facteur bloquant à la réalisation du projet visé. La personne peut en effet être motivée, mais bloquée par ses propres peurs, blocages, dialogues intérieurs qui lui disent, «oui, mais, non, ce n’est pas possible, je ne peux pas… je suis paralysé.e par la peur».
Alors comment palier de telles peurs, de tels freins, comme surpasser de tels blocages.
Voici une bonne nouvelle... Il existe de nombreuses techniques !
Et une stratégie pour s’emparer de ce problème à bras le corps.
La première étape est essentielle et consiste à penser po-si-ti-ve-ment, chasser ces idées qui nous disent qu’on ne pas y arriver
Facile à dire, mais à faire... C’est peut-être une autre histoire ! Mais en réalité il s’agit d’une gymnastique d’esprit qui consiste à faire la chasse aux sorcières.
Je vais prendre un exemple complètement personnel. Je suis nulle, absolument nulle en bricolage, ou DIY, et la seule vision d’un tournevis ou d’une boîte à couture m’horrifie, et je déteste toutes ces pratiques manuelles minutieuses.
Donnez-moi du béton à couler, des murs à faire tomber, du lourd, je serai ravie, et la première à l’œuvre, donnez-moi un bouton à coudre, un meuble à monter, mon sourire sera jaune… aussi jaune qu’un bon gros citron d’Espagne !
Pourtant, j’en ai cousu des boutons, et monté des meubles ; première pensée positive, je dédramatise, en me disant qu’on ne peut pas être doué pour tout ! Après tout, chacun son domaine. Je m’accepte comme je suis, et cela laisse une grande marge d’amélioration !
Première étape penser positivement, et veiller à chasser tout soupçon de pensée négative !
La deuxième étape consiste à séparer le problème en plusieurs étapes
Alors une autre règle bien utile est de prendre le « problème étape par étape », en me disant que je vais y arriver, en tentant de mettre tout agacement de côté, à chaque fois que celui-ci pointe le bout de son nez, je souffle, je respire, et encore une fois je mets à l’œuvre une pensée positive, j’évite de lancer contre le mur le tournevis par exemple. Il ne m’a rien fait, et même mieux, j’en ai besoin ! Pensée positive encore et toujours.
Le meuble que je dois assembler, je vais tourner les pages d’instructions les unes après les autres, sans aller à la dernière page en premier… ce qui aurait en plus le désagrément de me décourager.
Passons à la troisième étape… un peu d’analyse !
Les raisons pour lesquelles je déteste bricoler ou autre DYI sont nombreuses et je les ai analysées !!!
Bref, le bricolage me met en face de défis qui sont très compliqués pour moi au-delà même du bricolage… accepter le désordre, accepter la patience nécessaire, accepter le sens du détail, le fait que les outils et les matériaux nécessaires soient toujours très précis, ensuite que toute réalisation prenne du temps, nécessite d’attendre… Ensuite avec un peu de recul, j’ai compris pourquoi.
Troisième étape donc, se poser la question du pourquoi …
Pourquoi cette tâche me place dans un inconfort psychologique ? Pourquoi le fait de parler en public me pose tant de problèmes, pourquoi ai-je peur ? De qui, de quoi ? Pourquoi ai-je le trac ? À quel moment ? Ai-je déjà été humilié dans une telle circonstance ? Ma peur est-elle fondée ? Est-elle rationnelle ? Pourquoi devrais-je accorder autant d’importance à cette peur d’ailleurs ?
Troisième étape donc : analyser les raisons de la peur et des freins pour mieux les confronter.
La quatrième étape est un process largement utilisé… la visualisation
La visualisation est une technique connue et empruntée par les sportifs de haut niveau et d’autres élites. Les neurosciences nous enseignent que ce qui est imaginé est semblable à ce qui est vécu, pour le cerveau.
Cela ouvre un champ énorme des possibilités pour se projeter dans ce qui est souhaité. C’est d’ailleurs le principe premier que la PNL utilise. La Programmation Neuro Linguistique, née dans les années 1970 en Californie, est une technique dont le fondement était de comprendre s’il existait un modèle psychologique et mental de la réussite. La recherche basée sur des cas concrets. S’est attachée à comprendre s’il était possible de modéliser une approche systémique ? La PNL a répondu à l’affirmative à cette question, et l’une des approches qu’elle utilise est donc la visualisation. visualisation détaillée et sensorielle…
Pour ceux qui veulent donc s’intéresser à des techniques de visualisation, pour se projeter dans les états recherchés de réussite (ou d’autres état d’ailleurs, ici je parle de réussite, mais vous l’aurez compris, la PNL s’applique à tous les états souhaités, réduire le stress…), je conseille fortement d’approfondir de la PNL.
Quatrième étape : visualiser
Passons désormais à la partie opérationnelle et pragmatique de notre stratégie pour vaincre la confiance en soi, l’entraînement.
À force d’entraînement, on devient compétent, c’est d’ailleurs le principe repris par les quatre niveaux de compétences… c’est-à-dire l’incompétence inconsciente, l’incompétence consciente, la compétence consciente, et la compétence inconsciente ; le but étant d’atteindre le quatrième niveau.
Examinons le premier niveau, l’incompétence inconsciente : « je ne sais pas que je ne sais pas».
Par exemple, il existe un logiciel dont vous ne connaissez même pas l’existence, et vous ne savez a fortiori pas le manipuler.
Examinons le deuxième niveau : « je sais que je ne sais pas » ; dans ce même exemple, vous apprenez l’existence de ce logiciel, et vous ne savez pas le manipuler.
Examinons le troisième niveau : je sais que je sais.
Vous commencez à manipuler ce logiciel et vous commencez à en connaître les fonctionnalités, mais sans les maîtriser à fond.
Examinons le quatrième niveau : je ne sais pas que je sais…
Vous avez tellement utilisé ce logiciel que vous faites les opérations automatiquement, comme par exemple lasser son lacet de chaussure, passer les vitesse de sa voiture, taper sur son clavier d’ordinateur sans se poser la question de la position des lettres… les opérations ont été tellement répétées qu’elles finissent par devenir automatiques.
L’entraînement a cette force de sortir le pratiquant de sa zone d’inconfort et d’agrandir sa zone de confort. Il peut subsister un stress dû à l’enjeu relatif à la situation, néanmoins grâce à la pratique, on sait que tout va bien se passer.
À force d’entraînement, on finit par vaincre ses peurs et dépasser ses limites car la répartition de l’action nous pose dans une zone qui est désormais cette fameuse zone de confort.
Cinquième étape donc, l’entraînement
Et enfin, connaître aussi ses limites et faire appel à des professionnels pour être aidé à aller plus vite est aussi un moyen efficace de vaincre la confiance en soi.
Par exemple, faire appel à un ami qui va m’aider à monter mes meubles, ou à un coach de prise de parole en public si je dois parler devant une assemblée, ou je fais une formation qui me permettra de prendre en main ce logiciel…
Devant ces bonnes nouvelles et ces solutions, vous voilà rassurés !
Alors je peux aller retourner assembler mon meuble !