La nouvelle revue Cahiers d’Art 2018 revisite les œuvres et la relation entre Miró et Cahiers d’Art à travers une anthologie des plus beaux textes publiés dans la revue. Il présente également des objets et des pièces inédits de la collection de l’artiste. Couverture de cette revue est un sérigraphie à partir d’un pochoir réalisé par Miró pour le n° 1-4 de 1934. Le numéro comprend également un entretien avec Staffan Ahrenberg et Miquel Barceló, ainsi que des œuvres de Helen Marten, Koo Jong A et Karel Malich.
Le critique d’art Christian Zervos, fondateur de la revue Cahiers d’Art, n’a eu de cesse de suivre et de défendre le travail de Miró, « le plus lyrique des peintres de ce temps » et « le plus important des artistes post-cubistes ». Miró est en effet présent dans Cahiers d’Art de la première année (1926) à la dernière (1960). Il a notamment dessiné plusieures couvertures de la revue et c’est dans le numéro 4-5, de l’année 1937 qu’il a publié le fameux Aidez l’Espagne.
Ce nouveau numéro placé sous la direction de Rémi Labrusse, revient sur les relations entre Miró et Cahiers d’Art à travers une anthologie des plus beaux textes publiés dans la revue. Il propose également un éclairage sur la grande originalité du primitivisme de Miró et une découverte de deux collections de l’artiste : les objets qui peuplaient son atelier et les peintures inédites qu’il a ajoutées à certains livres de sa bibliothèque. Un essai d’Elisa Sclaunick est consacré à la correspondance inédite de Miró avec l’écrivain Jacques Dupin. Un texte de Jean-Louis Cohen rend hommage à l’architecte José-Luis Sert qui créa les bâtiments de l’atelier de Palma et de la Fondation de Barcelone.
Enfin quatre artistes étrangers viennent apporter un contrepoint contemporain : l’espagnol Miquel Barceló, l’anglaise Helen Marten, la sud-coréennes Koo Jong A et le tchèque Karel Malich.