Cahiers d'Art a la plaisir de vous présenter la première exposition en France de l'artiste coréen Kim Yong-Ik. Cette exposition rassemble pour la première fois trois séries de lithographies réalisées à Paris en février 2018.
Si Kim Yong-Ik est essentiellement connu comme peintre, il a cette fois choisi, pour Cahiers d'Art, d’explorer l’univers de l’estampe. Renouvelant sans cesse sa pratique artistique, Kim Yong-Ik inscrit sa démarche dans l'ère de la collecte, de la déconstruction et de la compilation. Il s’attache désormais moins à créer de nouvelles œuvres qu’à se réapproprier d'anciens travaux en les réinterprétant à la faveur de nouvelles interventions.
Trois séries de lithographies, réalisées à Paris en février 2018, sont aujourd’hui présentées pour la première fois.
La première série, Untitled 18.1 – 18.6, s'inspire des fameux pois récurrents dans l'œuvre de l'artiste. De par le procédé lithographique, ces travaux donnent le sentiment d'une production mécanisée uniforme. Ils font écho aux œuvres sérielles de ses prédécesseurs Coréens, tout en cherchant à faire disparaître la trace de la main. Edité en 12 exemplaires, ce travail est disponible à l’unité ou en série. Utopia 18.1 – 18.6, la deuxième série, rappelle l'intérêt de l'artiste pour l'abstraction géométrique et les interactions entre différents supports. L'artiste y associe collages et formes géométriques dessinées ou colorées, sans toutefois qu'aucune technique ne domine l'autre. Edité en 12 exemplaires, ce travail est disponible à l’unité ou en série.
Sur la troisième série de lithographies ainsi que sur un tirage complémentaire de Untitled et de Utopia, l’artiste intervient à la main avec des touches de peinture, poursuivant ses recherches entre facture de la main et reproduction mécanique. Edition de 6, disponible en série.
Enfin, l’exposition présente également deux œuvres uniques sur papier, un diptyque et un triptyque, qui viennent dialoguer avec les estampes.
Cahiers d’Art travaille actuellement à la publication d’une monographie dédiée à l’artiste. La sortie de cet ouvrage, réalisé en collaboration avec Tina Kim et Kukje Gallery (Séoul), est prévue à l’automne 2018. Le livre comprendra des textes de Beck Jee-Sook et de Philippe Vergne, directeur du MOCA (Los Angeles) grâce auquel le travail de Kim Yong-Ik figure dans les prestigieuses collections permanentes.