Depuis les dynasties Edo et Meiji, jusqu’à nos jours avec la dynastie Showa, la culture japonaise a toujours influencé l’occident et un pont culturel s’est rapidement tendu entre l’orient et l’occident. Durant les années 30, quelques artistes émigrèrent en Europe, apportant leur talent empreint de leur culture millénaire et nombreux furent ceux qui influencèrent les peintres et sculpteurs français.
Aujourd’hui, la Galerie Dutko mets en avant les artistes contemporains japonais comme Shoko Koike, céramiste, qui immortalise les fleurs en un grès blanc pur avec un coeur opalescent, Setsuko Nagasawa, céramiste dont la rencontre avec des artistes américains influença définitivement son travail utilisant une technique plus libre, Chieko Katsumata, spécialiste des couvertes chinoises sang de boeuf, alliant une technique d’ engobes colorés donnant une texture particulière, Hitomi Uchikura et ses subtiles oeuvres de papier, de verre et de cuir, sans oublier Kaneko Haruhiko, un des membres de la poterie d’Ishigaki-Yaki, maître céramiste, dont le travail utilise la technique ancestrale de la « goutte d’huile » pour la confection de bols utilisés au XVIe siècle par les shoguns.
A l’heure de ce siècle numérisé, accéléré, parfois déshumanisé, ces artistes japonais n’ont rien perdu de leur philosophie poétique, en alliant avec bonheur la beauté à l’utile et parfois même l’inutile qui est sans doute le plus grand luxe. Il y a donc un autre monde à voir, une autre réalité, celle qui peut nous transporter en un univers plus vaste. Par leur vision de l’art, ces artistes japonais nous invitent à déchiffrer cet autre monde purifié et spiritualisé.
Les oeuvres japonaises seront mis en confrontation avec certains artistes français pour qui le Japon reste une source d’inspiration inépuisable par sa poésie et son ancestralité. La manifestation «Japonismes 2018» fait d’ailleurs référence au premier engouement des artistes français pour cette culture, notamment chez les peintres, qui ont largement été influencés par les estampes japonaises au XIXe siècle.
Un siècle et demi après, cette grande saison culturelle permettra de renforcer les liens d’amitiés entre les deux peuples et mettra en valeur leur sensibilité commune : un intérêt profond pour une esthétique harmonieuse et un goût pour l’art de vivre.Depuis les dynasties Edo et Meiji, jusqu’à nos jours avec la dynastie Showa, la culture japonaise a toujours influencé l’occident et un pont culturel s’est rapidement tendu entre l’orient et l’occident. Durant les années 30, quelques artistes émigrèrent en Europe, apportant leur talent empreint de leur culture millénaire et nombreux furent ceux qui influencèrent les peintres et sculpteurs français.
Aujourd’hui, la Galerie Dutko mets en avant les artistes contemporains japonais comme Shoko Koike, céramiste, qui immortalise les fleurs en un grès blanc pur avec un coeur opalescent, Setsuko Nagasawa, céramiste dont la rencontre avec des artistes américains influença définitivement son travail utilisant une technique plus libre, Chieko Katsumata, spécialiste des couvertes chinoises sang de boeuf, alliant une technique d’ engobes colorés donnant une texture particulière, Hitomi Uchikura et ses subtiles oeuvres de papier, de verre et de cuir, sans oublier Kaneko Haruhiko, un des membres de la poterie d’Ishigaki-Yaki, maître céramiste, dont le travail utilise la technique ancestrale de la « goutte d’huile » pour la confection de bols utilisés au XVIe siècle par les shoguns.
A l’heure de ce siècle numérisé, accéléré, parfois déshumanisé, ces artistes japonais n’ont rien perdu de leur philosophie poétique, en alliant avec bonheur la beauté à l’utile et parfois même l’inutile qui est sans doute le plus grand luxe. Il y a donc un autre monde à voir, une autre réalité, celle qui peut nous transporter en un univers plus vaste. Par leur vision de l’art, ces artistes japonais nous invitent à déchiffrer cet autre monde purifié et spiritualisé.
Les oeuvres japonaises seront mis en confrontation avec certains artistes français pour qui le Japon reste une source d’inspiration inépuisable par sa poésie et son ancestralité. La manifestation «Japonismes 2018» fait d’ailleurs référence au premier engouement des artistes français pour cette culture, notamment chez les peintres, qui ont largement été influencés par les estampes japonaises au XIXe siècle.
Un siècle et demi après, cette grande saison culturelle permettra de renforcer les liens d’amitiés entre les deux peuples et mettra en valeur leur sensibilité commune : un intérêt profond pour une esthétique harmonieuse et un goût pour l’art de vivre.