La galerie Laure Roynette vous présente la prochaine exposition personnelle de Nicolas Tourte à Paris. « Pete and Repeat » du 9 octobre au 15 novembre 2014, 20 rue de Thorigny Paris 3ème.
« Pete and Repeat were in a boat. Pete fell out, who was Left ? »
« Avec une économie de moyens et l’élaboration de processus visuels apparemment simples, Nicolas Tourte parvient immédiatement à nous faire entrer dans son univers où nos repères et codes sont subtilement modifiés. Un monde parallèle et décalé où chaque détail compte. Sculpture, installation, dessin, performance, photographie, photomontage et vidéo sont les médiums qu’il a choisis pour transfigurer le quotidien. Des mediums auxquels il ajoute une pointe technologique et numérique. L’art vidéo joue un rôle primordial dans sa pratique, notamment l’utilisation de systèmes de projections dans l’espace ou directement sur des objets sélectionnés. Celles-ci viennent animer des scènes initialement immobiles. Ainsi sur la fenêtre arrière d’une voiture est projetée l’image d’une groupe d’enfants qui, comme pris au piège du véhicule, crient, se débattent et semblent frapper sur la vitre (de la place, 2012); sur un circuit fermé s’écoule violemment l’eau d’une rivière (À la loupe - 2012. Multiplication, répétition, images en boucle, les projections tournent à l’hypnose et brouillent notre perception. Entre réalité et fiction, l’artiste procède à un art du décalage où l’improbable vient tutoyer le trivial.» Julie Crenn
Le travail de Nicolas Tourte questionne avec humour et dérision la place de l’homme dans l’univers. Il traite principalement des cycles, de la répétition et de la notion de virtuel.
« Mon travail débute par l’analyse dilettante et étendue des terrains dans lesquels je circule. Lors de mes voyages, dans les forêts du monde, dans l’ordinaire, autour de ma tasse de thé posée sur mon bureau, au-dessus du four micro-onde d’un ami où moisissent quelques fruits oubliés, entre les deux parties d’un gond de porte où la graisse suinte, je collecte des anecdotes, des images fixes et animées. J’aime faire voir, révéler un détail devant lequel on passe et on repasse à l’habitude sans s’y retourner, lui conférer un nouveau statut, qui peut-être a déjà stimulé l’inconscient collectif. On se dira alors en regardant le résultat “mais oui, bien sûr! »