Depuis des millénaires, l'humanité s'est tournée vers les étoiles avec fascination et émerveillement. Dans cette quête de comprendre notre place dans l'univers, de nombreuses cultures anciennes ont développé des récits, des mythes et des textes sacrés qui semblent contenir des indices sur nos origines. Parmi ces textes, le Livre d'Enoch se distingue particulièrement. Peu connu, oublié et parfois censuré, il aborde l’existence d’êtres célestes à l’époque pré-diluvienne. C’est ainsi que des débats passionnés parmi les chercheurs ont émergé sur la possibilité d'une connexion entre les récits antiques et la théorie des anciens astronautes.

Le Livre d'Enoch est un texte ancestral fascinant qui a influencé de manière significative plusieurs traditions religieuses, notamment le judaïsme et le christianisme. Bien que ce livre ne soit pas inclus dans le canon biblique standard, il est considéré comme faisant partie des écrits possédant une valeur spirituelle et historique importante. Le Livre d'Enoch fait donc partie des écrits apocryphes, attribué à Enoch qui est l’arrière-grand-père de Noé (personnage biblique de la Genèse). Cet ouvrage raconte les visions prophétiques et les récits mystiques d'Enoch sur les origines de l'humanité. Il décrit également l’existence d’êtres angéliques capable de voler, d’anges déchus et de mystères célestes. Il existe plusieurs versions de ce texte, dont la plus célèbre est le Livre d'Enoch éthiopien, découvert au XVIIIe siècle.

En Éthiopie, il occupe une place particulièrement notable dans la culture et la spiritualité. Connu sous le nom de « Henok », ce texte est vénéré par les fidèles de l'Église éthiopienne orthodoxe. Les pratiquants le considèrent comme un écrit sacré important. Le Livre d'Enoch éthiopien est intégré dans la tradition religieuse éthiopienne et il est souvent lu et étudié par les croyants. Il est considéré comme faisant partie du canon de l'Église éthiopienne orthodoxe, bien qu'il ne soit pas inclus dans le canon biblique standard des Églises occidentales.

La version serbe du Livre d'Enoch est également une représentation fascinante de ce texte ancien. Connu sous le nom de « Knjiga o Enohu » en serbe, cette version partage les récits mystiques et prophétiques qui caractérisent le Livre d'Enoch dans d'autres traditions. Tout comme sa version éthiopienne, celle serbe offre une perspective unique sur les visions d'Enoch, les anges déchus et les mystères célestes.

Le livre d’Enoch : ses origines

Les Manuscrits de la mer Morte ont été découverts pour la première fois en 1947. C'est cette année-là qu'un jeune berger bédouin nommé Muhammad adh-Dhib (ou Muhammad Ahmed el-Hamed) a trouvé les premiers manuscrits dans une grotte de Qumrân, près de la rive nord-ouest de la mer Morte, en Cisjordanie. Par la suite, de nombreux autres manuscrits ont été retrouvés dans plusieurs cavernes de la région. Les Papyrus de la mer Morte ont été une découverte archéologique révolutionnaire. Celle-ci a profondément enrichi notre compréhension des textes anciens, y compris le Livre d'Enoch. Car parmi les manuscrits trouvés dans les grottes de Qumrân, plusieurs fragments et manuscrits complets du Livre d'Enoch ont été identifiés, confirmant ainsi son importance et sa diffusion à l'époque de la rédaction des Manuscrits de la mer Morte.

Ces découvertes ont jeté une nouvelle lumière sur la façon dont le Livre d'Enoch était perçu et transmis dans les communautés juives anciennes. Elles ont également permis de souligner son influence sur les courants de pensée de l'époque. En étudiant ces manuscrits, les chercheurs ont pu reconstituer plus précisément la transmission et la préservation du* Livre d'Enoch* dans l'Antiquité, ainsi que son rôle dans les traditions religieuses et philosophiques de l'époque. En somme, les Papyrus de la mer Morte ont ajouté une nouvelle dimension à notre appréciation et notre compréhension du Livre d'Enoch, en le situant dans le contexte plus large de l'histoire et de la culture de l'Antiquité.

La théorie des Anciens Astronautes

L'une des théories qui a émergé récemment est celle des Anciens Astronautes. Elle suggère que les dieux des anciens mythes et textes sacrés, pourraient, en fait, être des visiteurs extraterrestres. Ceux-ci auraient, par conséquence, fortement influencé le développement de la civilisation humaine dans des temps reculés. Cette idée a été alimentée par la différence de développement entre ces deux cultures. En effet, ce gouffre expliquant de fait la déification de ces extraterrestres par des civilisations possédant une technologie, somme toute, plus que rudimentaires. De la même façon, les similitudes troublantes entre les anciens et les récits modernes d'enlèvements par des extraterrestres, mais aussi les preuves archéologiques énigmatiques, comme les lignes de Nazca au Pérou où les pyramides égyptiennes, ont permis d’étayer cette démarche.

Dans le cas du Livre d'Enoch, de nombreux chercheurs ont souligné des passages qui semblent faire allusion à des êtres célestes dotés de pouvoirs et de connaissances avancées. Par exemple, le récit des Nephilim, des êtres hybrides nés de l'union entre les anges déchus et les filles des hommes, a été interprété comme une possible référence à une manipulation génétique ancienne. De plus, les descriptions des voyages d'Enoch à travers les cieux et ses interactions avec des entités célestes ont été comparées aux histoires modernes d'expériences de contact avec des extraterrestres.

Les Anunnakis : ces dieux extraterrestres

Les Anunnakis mentionnés dans certaines traditions sumériennes sont les mêmes personnages évoqués par la théorie des Anciens Astronautes. Dans les écrits de Sitchin, notamment dans sa série de livres Les Chroniques de la Terre, il soutient l'idée que les Anunnakis étaient une race d'extraterrestres venus sur Terre depuis la planète Nibiru pour exploiter ses ressources minières et qui auraient joué un rôle crucial dans la création de la civilisation humaine. Selon cette interprétation, les Anunnakis possédaient une technologie avancée et étaient considérés comme des figures divines par les anciens Sumériens. D’ailleurs, Elon Musk n’a-t-il pas prévu d’aller sur la planète Mars pour y exploiter ses minerais ?

Toutefois, de nombreux spécialistes considèrent les récits sumériens comme des expressions de la mythologie et de la religion de cette civilisation ancienne. De ce fait, ils interprètent les Anunnakis comme des divinités et non pas comme des extraterrestres. Mais tout change et évolue ! Admettre l’existence d’une vie extraterrestre était encore, dans les années 1980, considéré comme une fiction. Aujourd’hui, les probabilités prouvent justement l’inverse. Au vu du nombre de planètes habitables, il est peu probable que nous soyons seuls ! Alors pourquoi pas également, changer de point de vue sur nos origines ?

Pour ma part, je trouve l’approche des anciens astronautes comme étant tout aussi logique que pertinente. Car il existe tant de sites incompris, tant de mystères non résolus et d’énigmes quant à des mégalithes, temples et autres constructions dont on ignore comment ils ont pu voir le jour, que cette théorie offre une vraie hypothèse tangible. Si on prend aussi en compte qu’il est communément admis par les plus grands scientifiques que la vie extraterrestre et plus que probable, cette approche prend une nouvelle dimension.

Mais si nos ancêtres nous ont laissés des preuves dont le Livre d’Enoch est un fer de lance, il en existe bien d’autres ! Pour exemple, les Dogons sont un peuple africain vivant principalement au Mali, connus pour leur connaissance détaillée de l'astronomie et leurs croyances religieuses complexes. L'une des caractéristiques les plus fascinantes, repose autour de l'étoile Sirius. En effet, ils auraient eu connaissance que l’étoile Sirius possèderait une voisine appelée aujourd’hui Sirius B. Or, il s’agit d’une naine blanche difficile à observer en raison de la luminosité écrasante de Sirius A.

Alors comment ont-ils pu avoir cette information sans matériel ni livre ? Les Dogons affirment que cette connaissance leur a été transmise par des êtres venus du système stellaire de Sirius, qu'ils considèrent comme leurs ancêtres. Or, certains mégalithes, comme Stonehenge en Angleterre, Newgrange en Irlande, Chichén Itzá au Mexique, ou encore la grande pyramide de Gizeh, présentent tous des alignements astronomiques qui pourraient être liés à Sirius.

Bien que le Livre d'Enoch ne soit pas inclus dans la Bible canonique, il a eu une influence profonde sur la pensée religieuse et philosophique dans le monde antique. Certains chercheurs estiment même que des passages du Livre d'Enoch ont influencé certains aspects de la pensée religieuse et cosmologique dans l'Ancien Testament. Pourtant, il existe de nombreux passages qui viennent alimenter la thèse selon laquelle le Livre d’Enoch mettrait en évidence l’existence de ces dieux extraterrestres...

Que l'on croie à une interprétation littérale ou symbolique du texte, il est indéniable que le Livre d'Enoch continue d'exercer une fascination durable sur ceux qui cherchent à comprendre les mystères de l'univers et de l’histoire de l’humanité. Bien qu’il soit peu connu, il continue d’être étudié et apprécié par tous chercheurs sérieux, désireux de comprendre les mystères de notre lointain passé. Car il pourrait bien être, avec d’anciens textes sumériens et indiens, la dernière preuve écrite, de l’origine extraterrestre de l’Homme.