Une première rencontre «sur catalogue» aurait pu nous écarter à jamais de la peinture d’Isabel Michel. La reproduction de ses tableaux sur papier ou support informatique dit infiniment peu de l’uppercut décoché à l’atelier en découvrant son travail.
Etonnés d’être encore debout après la violence d'un tel choc, on se prend à imaginer l’exposition future.
Puis, progressivement, on glisse de la possibilité à l’évidence. Dans ce face-à-face se révèle la sauvagerie d’une artiste habitée par ses chimères, ses obsessions et ses drames, servie par un dispositif coloriel et formel qui paradoxalement révèle un certain optimisme...