Par le biais de nombreux documents, vidéos, photographies, objets et costumes pour la plupart inédits : cette extension de l’exposition permanente de l’Atomium s’intéresse plus particulièrement aux gens qui ont fait l’Expo 58 et de leur expérience à cette époque.
Le 17 avril 1958, Bruxelles ouvre les portes de l’Expo 58. Si aujourd’hui cette exposition peut paraître le reflet d’une Belgique disparue, l’événement avec sa dimension humaniste et encyclopédique, a été majeur.
Sur le site du plateau du Heysel, c’est plus de 110 pavillons qui s’étendent et tentent de réunir la culture mondiale en un seul lieu. Les styles de ces pavillons varient des démonstrations de prouesses architecturales à des styles plus traditionnels. Une des constructions retient plus l’attention, l’Atomium, symbole de l’Expo 58 et très vite de Bruxelles, emblème des Sciences servant l’Humanité, soulignant l’ambition de l’exposition, le Bilan du monde pour un monde plus humain. Pendant près de 200 jours, c’est environ 42 millions de personnes qui foulent le site de l’Expo 58 qui accueille tous les jours plusieurs dizaines de milliers de visiteurs venus de tous les continents.
Pour les familles belges, la visite de l’exposition est une expérience qui marque les esprits. Certains y découvrent le monde et ses cultures grâce aux pavillons étrangers, d’autres (re)viennent simplement flâner, mais tous se souviennent de l’imposante exposition devenue un marqueur de la mémoire collective belge.
En plus de l’Atomium, les visiteurs se pressent de découvrir les défilés de mode au pavillon américain, ou la réplique du Spoutnik, dans le pavillon de son grand rival, l’Union soviétique. Le visiteur peut aussi se promener dans la Belgique Joyeuse, village pittoresque et animé où se mélangent des maisons traditionnelles de tous les styles belges.
L’expérience du visiteur est total et laisse dans l’esprit des visiteurs des souvenirs marquants de cette époque d’optimisme et de confiance en l’avenir.