Günther Förg, décédé en 2013, a fait partie, très jeune, aux côtés de Baselitz, Lüpertz, Richter ou Polke de cette nouvelle génération d’artistes allemands qui a refusé de reléguer la peinture au rang de médiums périmés. Ainsi Förg a toujours tenté d’obtenir dans ses œuvres (peintures, papiers, photos, sculptures), l'intensité visuelle la plus grande avec les moyens les plus réduits. Ce que vous voyez est ce que vous voyez. Ni symboles, ni métaphores, ni sens cachés (si ce n’est de nombreuses allusions aux peintres qu’il aimait, de Barnett Newman à Munch, de Philip Guston à Matisse) juste la manifestation d'une liberté, d'une grâce, d'une simplicité et d'une audace.
Günther Förg a exposé pour la première fois à la Galerie Lelong en 1997 avec un groupe de peintures et sculptures titré Make it New. Aujourd’hui, cette petite exposition, revient sur 20 ans de collaboration chaleureuse et présente un choix d’œuvres sur papier ainsi que des bronzes de diverses périodes. Avec comme dénominateur commun le reflet de la sensibilité de l’artiste, de son talent pour la transposition immédiate de ses idées.
Günther Förg est né en 1952 à Füssen en Allemagne et mort le 5 décembre 2013 à Colombier en Suisse. Il a exposé notamment à la Fondation Beyeler de Bâle, au Musée Reina Sofia de Madrid, au Gemeentemuseum de La Haye et au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris. Son œuvre figure dans les collections de très nombreux musées dont la Tate Modern de Londres, le Arken Museum of Modern Art au Danemark ou encore le MOCA de Los Angeles.