La rétrospective de David Hockney à la Tate Britain de Londres, reprise en juin au Centre Georges Pompidou à Paris et qui se poursuivra ensuite à New York puis Los Angeles, présente plus de 200 œuvres (peintures, dessins, photographies, gravures, vidéos, ouvrages imprimés...) parmi les plus emblématiques de son travail.
Cette exposition prouve, une fois de plus, à quel point l’œuvre d’Hockney a toujours été une synthèse de tradition et d’innovation, d’hommages et d’inventions s’appuyant sur la technologie la plus récente : l’artiste a, tour à tour, adopté le polaroid, le fax, le photocopieur, l’ordinateur, la tablette graphique.
Entre 2010 et 2011, Hockney crée sur iPad une série de paysages au cœur du parc national de Yosemite, en Californie, décrivant d’une part le silence de la nature – espaces dépouillés et forêts denses – et de l’autre, le mouvement des visiteurs. Chaque dessin, composé au doigt sur l’écran, est imprimé en un nombre limité d’exemplaires. Sur les 29 œuvres qui composent cette série, 24 sont imprimées sur des feuilles de papier simples (94 x 71 cm) et cinq, de plus grand format, en quatre panneaux, sont montées sur Dibond (236 x 178 cm).