Phillip King occupe une place importante dans l’histoire de la sculpture de la seconde moitié du XXème siècle. Ses travaux ont été remarqués dès 1966, lors de l’exposition Primary Structures au Jewish Museum de New York, aux côtés de Carl Andre, Anthony Caro, Dan Flavin, Donald Judd, Robert Morris et Robert Smithson. King a représenté la Grande-Bretagne à la Biennale de Venise en 1968.
D'importantes rétrospectives lui ont été consacrées : Whitechapel Gallery (1968), Hayward Gallery (1981), Yorkshire Sculpture Park (1997) et plus récemment, en France, au Consortium de Dijon (2013). Phillip King utilise des matériaux très divers tels que l'acier, le plâtre, le bois, la céramique et le plastique. Son langage formel est singulier ; il incorpore un large éventail de références personnelles allant de la Tunisie de son enfance aux jardins d'Angleterre. C'est à la fois exubérant et rigoureux, excentrique et académique ; l'usage des couleurs vives combinées à une maîtrise formelle des matériaux est au cœur de son œuvre.
Phillip King est né en 1934 à Tunis, il a étudié à la St Martin’s School of Art de Londres en 1957-58 sous la direction d’Anthony Caro puis a été assistant d’Henry Moore.Plus tard, il a mené une activité importante de professorat au Royal College of Art et à la Royal Academy School. Il vit et travaille aujourd’hui à Londres où il continue de produire des sculptures d’une remarquable richesse, tant par la variété des formes que celle des matériaux utilisés. Son œuvre fait partie des collections permanentes de la plupart des grands musées internationaux, et notamment la Tate (Londres) le MoMa (New York), le MNAM Centre Georges Pompidou (Paris), le MOCA de Los Angeles, le Rijksmuseum d’Amsterdam, le musée d'Osaka…
Une monographie très riche éditée par les Presses du réel à la suite de l’exposition au Consortium de Dijon est disponible à la galerie.